Haiphong, troisième plus grande ville du Vietnam, mais tellement calme par rapport à Hanoi!
mercredi 31 décembre 2008
lundi 8 décembre 2008
Expos photos
Non contents d'amener Raphaël a des concerts, on lui fait aussi voir des expos de photos. Cette semaine c'était PhotoPhnomPenh, un évènement organisé par le Centre Culturel français, et il y avait des expositions un peu partout dans la ville. Vendredi matin nous sommes allés au CCF et samedi soir il y avait des projections en plein air sur l'esplanade près de chez nous.
A part ça Raphaël a attrappé une drôle de maladie : un pied-main-bouche d'après la pédiatre, mais j'ai des doutes vu qu'il avait des petits boutons seulement sur les jambes! Ca nous a quand même permis de voir qu'il avait bien grandi (74 cm) et un peu grossi (8 kilos environ, mais c'est toujours aussi difficile à dire avec certitude vu comme il bouge!).
N'étant pas pas contagieux, il a pu aller à l'anniversaire de son copain Dorian dimanche. Encore un chouette après-midi au soleil.
mardi 18 novembre 2008
Mariage khmer
Dimanche Raphaël et moi étions de mariage, Pierre étant malade il a gardé la maison... C'était le mariage d'une copine australo-cambodgienne et d'un français. Ils se sont déjà mariés en Australie, et là c'était le mariage traditionnel.
La longue cérémonie débutait à 6h30 et les mariés avaient 4 tenues différentes. Nous ne sommes arrivés que plus tard et n'en avons vu que deux, mais ça valait le déplacement! Ils étaient tous les deux très... comment dire... asiatiques? avec des brillants partout, des tonnes de maquillage pour ma copine au point qu'on la reconnaissait à peine, des couleurs pas croyables, du flamboyant quoi! Plus la bannière dorée avec leurs noms, les tapis rouges au sol, et les spots, c'était vraiment clinquant!
Ils ont fait des tonnes de photos et ont du tenir la pose, ils ont fait des tonnes de rituels et ont du respecter chaque détail à la lettre. Il y avait deux animateur, une danseuse et des musiciens, c'était vraiment une chouette ambiance.
Le soir il y avait un cocktail où je suis allée seule avec ma belle robe de soirée. Beaucoup plus classique mais sympa aussi!
vendredi 14 novembre 2008
Bon Om Tuk
La fête des eaux vient de s'achever après trois jours de festivités et donc de folie à Phnom Penh. Cette fête qui célèbre le fait que les eaux du Tonle Sap se mettent à remonter (phénomène unique au monde du à la fonte des glaces de l'Himalaya me semble t'il) attire un million de visiteurs. Autant dire que ça en fait du monde dans les rues! En plus pour l'occasion les rues qui mennent aux quais sont fermées, donc toute la circulation se retrouve déviée vers chez nous et créé d'énormes embouteillages au croisement de Norodom et de la 294.
Pendant 4 soirs on a eu le droit à des feux d'artifice et des concerts que nous entendions sans les voir depuis l'appart. Il y avait aussi des courses de bateaux tous les après-midi ; nous avons aperçu les bateaux mais impossible de dire qui a gagné!
Nous avons affronté la foule mercredi après-midi : j'ai acheté un chapeau typiqu
e, on a mangé des bananes et du riz gluant, et on a fait le spectacle autant qu'on l'a regardé. Les cambodgiens rigolent toujours autant de nous voir porter Raphaël, mais cette fois on a pu constater avec ma copine Khmer que c'était valable pour elle aussi.
Pendant 4 soirs on a eu le droit à des feux d'artifice et des concerts que nous entendions sans les voir depuis l'appart. Il y avait aussi des courses de bateaux tous les après-midi ; nous avons aperçu les bateaux mais impossible de dire qui a gagné!
Nous avons affronté la foule mercredi après-midi : j'ai acheté un chapeau typiqu
e, on a mangé des bananes et du riz gluant, et on a fait le spectacle autant qu'on l'a regardé. Les cambodgiens rigolent toujours autant de nous voir porter Raphaël, mais cette fois on a pu constater avec ma copine Khmer que c'était valable pour elle aussi.
lundi 10 novembre 2008
On rase à l'oeil
Nous quand on s'y met, on fait pas les choses à moitié. Dimanche Pierre s'est coupé les cheveux, et dans la foulée Raphaël y est passé! Cette fois il s'est assez bien tenu donc la coupe ressemble à une vraie coupe de cheveux!Ensuite nous sommes allés aérer ces jolies petites têtes en ville. On a profité du relatif calme avant la Fête des Eaux pour aller sur les quais qui seront noirs de monde demain et ce pendant trois jours. Mes hommes ont eu un succès fous : tout le monde se retourne sur leur passage!
lundi 3 novembre 2008
Champei Spa
Mon chéri est formidable. Hier après un brunch d'un ennui mortel chez ses potes, il m'a laissé aller me faire masser avec une de ses collègues sans lui et sans Raphaël! Quelle folie, une heure pour moi toute seule, presque sans culpabiliser!
Champei spa est plutôt pas mal : on vous sert un petit thé au gingembre avant et après le massage et un dessert à la coco après. Par contre la clim est à fond dans la salle de massage, donc chaque membre abandonné prend froid.
J'avais choisi le massage Khmer traditionnel que je ne recommande à personne! J'avais l'impression d'être dans un film où la masseuse est une ex nageuse d'Allemagne de l'Est, alors que je n'avais qu'une asiatique toute frêle. Elle m'a tiré et appuyé sur tous les membres, j'ai bien cru qu'elle allait m'arracher un doigt ou me tordre le dos!
J'exagère à peine...
Je retenterai l'expérience massage mais je choisirai plus soft!
Champei spa est plutôt pas mal : on vous sert un petit thé au gingembre avant et après le massage et un dessert à la coco après. Par contre la clim est à fond dans la salle de massage, donc chaque membre abandonné prend froid.
J'avais choisi le massage Khmer traditionnel que je ne recommande à personne! J'avais l'impression d'être dans un film où la masseuse est une ex nageuse d'Allemagne de l'Est, alors que je n'avais qu'une asiatique toute frêle. Elle m'a tiré et appuyé sur tous les membres, j'ai bien cru qu'elle allait m'arracher un doigt ou me tordre le dos!
J'exagère à peine...
Je retenterai l'expérience massage mais je choisirai plus soft!
jeudi 16 octobre 2008
Rendez nous Champ!
C'est la guerre entre le Cambodge et la Thaïlande, une petite guerre de rien du tout certes, pour un tout petit bout de territoire, mais c'est la guerre quand même. Il y a eu des morts des deux côtés et le gouvernement thaïlandais a demandé à ses ressortissants de rentrer. Résultat des courses plus de baby group! C'est fou les conséquences qu'une guerre peut avoir... Eh oui Champ est parti illico presto et personne ne sait quand il revient.
Mais qu'est-ce qu'on va faire de nos mômes déchaînés nous? Qui va leur chanter des chansons à la guitare et leur faire faire de la peinture?
Allez chers gouvernements, faites la paix et renvoyez nous Champ!
Mais qu'est-ce qu'on va faire de nos mômes déchaînés nous? Qui va leur chanter des chansons à la guitare et leur faire faire de la peinture?
Allez chers gouvernements, faites la paix et renvoyez nous Champ!
mardi 23 septembre 2008
Une famille de casse-cous (ouille !)
Raphaël est maintenant officiellement reconnu « roi de la cascade », plus aucun coussin ne lui résiste, le lecteur dvd le craint et la table du salon est régulièrement visitée. Mais des choses « simples » comme le quatre pattes entraine aussi parfois des chutes (et des bobos...)!
Quant à moi on pourrait penser que je maîtrise la marche, mais la nuit les meubles changent de place et mon pied en a violemment fait l’expérience et s’est incrusté dans le pied du lit alors que j’allais rendormir Raphaël. Mon pied est en train de prendre une jolie teinte bleue violacée.
Bien sûr pas un tube d’arnica à la maison et j’ai donc fait une sortie Pharmacie de la Gare cet après-midi. A peine montés dans le tuk-tuk il s’est mis à pleuvoir des cordes, et le temps d’arriver à la pharmacie les rues étaient déjà inondées. Au retour c’était carrément folklo, avec le vent de face la pluie rentrait dans le tuk-tuk et nous sommes arrivés un peu mouillés. Heureusement comme dirait ma mère « on n’est pas en sucre » !!
Quant à moi on pourrait penser que je maîtrise la marche, mais la nuit les meubles changent de place et mon pied en a violemment fait l’expérience et s’est incrusté dans le pied du lit alors que j’allais rendormir Raphaël. Mon pied est en train de prendre une jolie teinte bleue violacée.
Bien sûr pas un tube d’arnica à la maison et j’ai donc fait une sortie Pharmacie de la Gare cet après-midi. A peine montés dans le tuk-tuk il s’est mis à pleuvoir des cordes, et le temps d’arriver à la pharmacie les rues étaient déjà inondées. Au retour c’était carrément folklo, avec le vent de face la pluie rentrait dans le tuk-tuk et nous sommes arrivés un peu mouillés. Heureusement comme dirait ma mère « on n’est pas en sucre » !!
lundi 1 septembre 2008
Première coupe de cheveux!
Pierre est un foufou et a donc décidé de couper les cheveux de son fils... à la tondeuse...
Bien sûr on a lutté, on est loin de la coupe qu'on espérait mais je vous laisse juger du résultat.
jeudi 7 août 2008
Missionaries of charity
Ce matin je suis allée donner des vêtements de Raphaël à un orphelinat.
J’avais d’abord rendez-vous avec Sharon qui devait m’y amener. J’ai découvert une fois devant sa maison, qu’elle était en fait la femme de l’ambassadeur américain et que j’étais à la résidence de celui-ci ! Il m’a d’ailleurs fait un petit coucou de la main en sortant dans sa voiture noire aux vitres fumées.
Pour rentrer dans la résidence, ça ne se fait évidemment pas comme ça, il ya des gardes qui vérifient votre identité, puis un majordome qui vous fait entrer, vous installe dans le canapé de l’entrée et vous amène un verre d’eau alors que vous avez assuré que « non merci ça va, rien à boire merci »… Le verre et la serviette dessous sont évidemment estampillés « ambassade des Etats-Unis ».
Voilà pour mon petit quart d’heure people, à l’orphelinat je faisais moins la maligne (quoique là je serrai un peu les fesses sur le canapé bleu aux broderies dorées en espérant que Raphaël ne vomisse pas dessus ou ne casse pas le verre).
L’orphelinat est un orphelinat catholique situé sur Monivong. Il accueille des enfants des rues dans la journée, les nourrit et leurs donne des cours d’anglais, et il loge aussi des enfants abandonnés de tous les âges. Les sœurs nous ont reçu dans un petit salon, nous ont montré la chapelle (j’ai attendu patiemment que Sharon finisse sa prière), puis nous ont fait visiter. Au 2e il y a une terrasse couverte qui sert de salle de jeux aux enfants, et au premier il y a les dortoirs. Ce sont des petits lits à barreaux les uns à côtés des autres, plus une salle avec des lits pour les plus grands. C’était l’heure du repas donc deux femmes nourrissaient les enfants : le plus petit avait 6 mois et le plus grand une dizaine d’années. La plupart étaient handicapés, une petite fille avait en plus des moignons à la place des pieds et des mains. Ils ont tous étaient abandonnés, certains à cause de leur handicap, d’autres tout simplement parce que leur famille n’avait pas d’argent s’occuper d’eux. Ils attendent d’être adoptés, mais peu le seront. C’est vraiment difficile à voir, surtout avec un enfant en bonne santé avec soi. Et dire qu’il y a des centaines d’orphelinats comme ça à travers le pays…
J’avais d’abord rendez-vous avec Sharon qui devait m’y amener. J’ai découvert une fois devant sa maison, qu’elle était en fait la femme de l’ambassadeur américain et que j’étais à la résidence de celui-ci ! Il m’a d’ailleurs fait un petit coucou de la main en sortant dans sa voiture noire aux vitres fumées.
Pour rentrer dans la résidence, ça ne se fait évidemment pas comme ça, il ya des gardes qui vérifient votre identité, puis un majordome qui vous fait entrer, vous installe dans le canapé de l’entrée et vous amène un verre d’eau alors que vous avez assuré que « non merci ça va, rien à boire merci »… Le verre et la serviette dessous sont évidemment estampillés « ambassade des Etats-Unis ».
Voilà pour mon petit quart d’heure people, à l’orphelinat je faisais moins la maligne (quoique là je serrai un peu les fesses sur le canapé bleu aux broderies dorées en espérant que Raphaël ne vomisse pas dessus ou ne casse pas le verre).
L’orphelinat est un orphelinat catholique situé sur Monivong. Il accueille des enfants des rues dans la journée, les nourrit et leurs donne des cours d’anglais, et il loge aussi des enfants abandonnés de tous les âges. Les sœurs nous ont reçu dans un petit salon, nous ont montré la chapelle (j’ai attendu patiemment que Sharon finisse sa prière), puis nous ont fait visiter. Au 2e il y a une terrasse couverte qui sert de salle de jeux aux enfants, et au premier il y a les dortoirs. Ce sont des petits lits à barreaux les uns à côtés des autres, plus une salle avec des lits pour les plus grands. C’était l’heure du repas donc deux femmes nourrissaient les enfants : le plus petit avait 6 mois et le plus grand une dizaine d’années. La plupart étaient handicapés, une petite fille avait en plus des moignons à la place des pieds et des mains. Ils ont tous étaient abandonnés, certains à cause de leur handicap, d’autres tout simplement parce que leur famille n’avait pas d’argent s’occuper d’eux. Ils attendent d’être adoptés, mais peu le seront. C’est vraiment difficile à voir, surtout avec un enfant en bonne santé avec soi. Et dire qu’il y a des centaines d’orphelinats comme ça à travers le pays…
vendredi 1 août 2008
Lumpini
Bangkok est peut-être une ville archi polluée, mais au moins on y trouve des endroits pour se relaxer et profiter d'un peu d'ombre naturelle. Le parc de Lumpini en fait partie : les amoureux se retrouvent au bord de l'eau, les familles font du pédalo ou des pique-niques sur l'herbe, les vieux jouent aux dames, les enfants ont leur aire de jeux et les sportifs leur parcours santé!
Nous nous avons juste fait découvrir la "nature" à Raphaël qui n'a pas souvent l'occasion de la voir!
Nous nous avons juste fait découvrir la "nature" à Raphaël qui n'a pas souvent l'occasion de la voir!
jeudi 31 juillet 2008
Bangkok
Les photos de l’appart attendront encore un peu, puisque nous revenons de quatre jours à Bangkok.
Nous sommes partis samedi matin et revenus mardi soir. C’était intense mais très sympa de changer d’atmosphère (même si elle est encore plus polluée !). Au programme : du shopping en grande partie, mais aussi des visites.
Raphaël a bien supporté le séjour, c’est l’avion qu’il a moins aimé ! Heureusement ça ne dure qu’une heure !
Allez, on change de style cette fois : je vous mets des photos et je commente.
1ère photo au Grand palais. Il est à peine 10h du matin et le soleil tape fort. Il fait chaud mais une "tenue correcte est exigée" : manches et jambes couvertes. En plus il y a un nombre de touristes incroyable et on doit slalomer avec la poussette entre les gens et les batiments.
Ensuite nous sommes allés au Wat Pho avec son immense bouddha allongé. Il faut se déchausser pour aller le voir et on ne peut pas rentrer avec la poussette. Comme Pierre l'a déjà vu, il attend dehors avec Raphaël et moi je fais le tour de l'imposante statue.
Pour plus de clarté, la suite dans un autre article...
Nous sommes partis samedi matin et revenus mardi soir. C’était intense mais très sympa de changer d’atmosphère (même si elle est encore plus polluée !). Au programme : du shopping en grande partie, mais aussi des visites.
Raphaël a bien supporté le séjour, c’est l’avion qu’il a moins aimé ! Heureusement ça ne dure qu’une heure !
Allez, on change de style cette fois : je vous mets des photos et je commente.
1ère photo au Grand palais. Il est à peine 10h du matin et le soleil tape fort. Il fait chaud mais une "tenue correcte est exigée" : manches et jambes couvertes. En plus il y a un nombre de touristes incroyable et on doit slalomer avec la poussette entre les gens et les batiments.
Ensuite nous sommes allés au Wat Pho avec son immense bouddha allongé. Il faut se déchausser pour aller le voir et on ne peut pas rentrer avec la poussette. Comme Pierre l'a déjà vu, il attend dehors avec Raphaël et moi je fais le tour de l'imposante statue.
Pour plus de clarté, la suite dans un autre article...
jeudi 24 juillet 2008
Bien installés
Nous voilà enfin dans notre nouvel appartement. Internet a mis du temps à venir jusqu’à nous mais tout fonctionne à présent.
Samedi nous avons bouclé les valises dans l’ancien appart, plus tout un tas de bazar en vrac. C’est fou ce qu’on accumule en peu de temps. Il a fallu deux trajets en taxi pour tout amener et l’aide de tous les gardes pour tout monter au premier étage où se trouve le nouvel appartement.
Nous sommes donc au 208, une chambre avec vue sur la piscine. Yessss !
A peine installés nous avons d’ailleurs testé celle-ci. Il y a même un petit bassin où on peut baigner Raphaël qui adore ça. Il bat des pieds, il tape dans l’eau, il s’éclate !
Avec tout ça on a en plus une femme de ménage (service inclus avec l’appart), et une cuisinière. Si ça c’est pas du luxe…
(les photos vont suivre)
Samedi nous avons bouclé les valises dans l’ancien appart, plus tout un tas de bazar en vrac. C’est fou ce qu’on accumule en peu de temps. Il a fallu deux trajets en taxi pour tout amener et l’aide de tous les gardes pour tout monter au premier étage où se trouve le nouvel appartement.
Nous sommes donc au 208, une chambre avec vue sur la piscine. Yessss !
A peine installés nous avons d’ailleurs testé celle-ci. Il y a même un petit bassin où on peut baigner Raphaël qui adore ça. Il bat des pieds, il tape dans l’eau, il s’éclate !
Avec tout ça on a en plus une femme de ménage (service inclus avec l’appart), et une cuisinière. Si ça c’est pas du luxe…
(les photos vont suivre)
jeudi 17 juillet 2008
Sovannah
Samedi nous sommes partis à l’assaut d’un nouveau centre commercial, le Sovannah. Il se situe dans un nouveau quartier assez hallucinant : des rues parallèles d’immeubles identiques et apparemment habités par pas mal de Chinois.
Le centre commercial est grand et moderne : cinq étages, des escalators et même un ascenseur. Tout est propre et bien présenté. Toujours sur le même principe, en bas on trouve le Lucky market et des cosmétiques, au 1er des vêtements , au 2e des chaussures, au 3e des boutiques de Dvds pirate et au dernier, rien, un grand espace inexploité mais d’où on a une belle vue sur PP.
Nous avons fait une razzia sur les dvds, mais version pirate oblige, j’ai du retourner deux fois pour un échange à cause d’une série où il manquait des dvds. Ca nous a fait deux bonnes sorties à Raphaël et moi vu que le centre est assez loin de chez nous. En plus il a eu le droit aux bras des vendeuses et à tout un tas de coucous et de sourires. Deux femmes un peu plus âgées sont aussi venues lui pincer gentiment le nez ! Ah quel succès !
dimanche 6 juillet 2008
Bai Thong
Hier soir nous allés manger avec un couple franco-hongrois dans un restau thaïlandais. Quel mélange !
Bai Thong, situé boulevard Sothearos, est un très joli restau. A l’intérieur l’ambiance est calme et feutrée, il y a de jolis tableaux et de jolies serveuses et de la musique d’ambiance dans l’ensemble assez agréable.
Au menu, du « classique » : bœuf à la sauce d’huitre pour Pierre, poulet à la noix de cajou pour la française, aubergine grillée et porc pour le hongrois, et pad thai pour moi. Tout est bien présenté et bon.
En dessert c’est un peu plus l’aventure du goût : Pierre prend des bananes sauce coco, et moi je me lance dans le bua loi, des boulettes de farine de riz, du taro et de la patate douce, tout ça dans de la sauce coco chaude. C’est comment dire, intéressant !
Après manger nous marchons sur le « parc » de Sothearos avant de prendre un tuk-tuk sur Sihanouk.
La promenade sur Sihanouk c’est ce soir que nous l’avons faite, à 18h avec tous les cambodgiens. C’est le moment où les familles sortent, s’assoient dans l’herbe, mangent des coquillages ou des cacahuètes, regardent les fontaines et achètent des ballons. Les jeunes discutent ou jouent à plusieurs avec un volant ou une balle en fibre végétale. L’ambiance est détendue et ce soir il y avait de l’air ce qui était bien agréable !
Bai Thong, situé boulevard Sothearos, est un très joli restau. A l’intérieur l’ambiance est calme et feutrée, il y a de jolis tableaux et de jolies serveuses et de la musique d’ambiance dans l’ensemble assez agréable.
Au menu, du « classique » : bœuf à la sauce d’huitre pour Pierre, poulet à la noix de cajou pour la française, aubergine grillée et porc pour le hongrois, et pad thai pour moi. Tout est bien présenté et bon.
En dessert c’est un peu plus l’aventure du goût : Pierre prend des bananes sauce coco, et moi je me lance dans le bua loi, des boulettes de farine de riz, du taro et de la patate douce, tout ça dans de la sauce coco chaude. C’est comment dire, intéressant !
Après manger nous marchons sur le « parc » de Sothearos avant de prendre un tuk-tuk sur Sihanouk.
La promenade sur Sihanouk c’est ce soir que nous l’avons faite, à 18h avec tous les cambodgiens. C’est le moment où les familles sortent, s’assoient dans l’herbe, mangent des coquillages ou des cacahuètes, regardent les fontaines et achètent des ballons. Les jeunes discutent ou jouent à plusieurs avec un volant ou une balle en fibre végétale. L’ambiance est détendue et ce soir il y avait de l’air ce qui était bien agréable !
mercredi 2 juillet 2008
PP by night
Dimanche soir, jeunes fous que nous sommes, nous avons acceptés l’invitation d’une collègue de Pierre à manger dans un restau à l’autre bout de la ville avec une dizaine d’autres personnes.
Départ à 19h, on passe chercher Brigitte, une collègue de Pierre, et nous remontons Norodom boulevard. Il y a une circulation folle, et beaucoup de monde garé à côté d’Independence Monument et qui se promène sur les « jardins » de Sihanouk boulevard.
Très vite nous sommes dans une zone de la ville où je n’ai jamais mis les pieds. Nous passons devant Wat Phnom, le grand temple de PP, et qui est bien sur une colline. En effet « phnom » signifie colline en khmer, Penh étant le nom d’une dame. Comme il fait nuit je ne vois pas le temple, juste l’enfilade de marche qui y accède et l’horloge lumineuse en bas.
Nous arrivons ensuite dans le quartier de l’ambassade américaine et nous engageons dans une petite rue sombre et à moitié inondée pour trouver le restau. Un panneau nous sauve, Khmer Mekong Restaurant, rue 80, nous y voilà.
Je passe vite sur la soirée qui était un véritable fiasco : un bruit délirant pour cause de mariage dans la maison d’en face, des collègues plus ou moins sympas, des chiens et des chats qui passent sous la table, et la bouffe pas formidable. Heureusement on avait dit à notre tuk-tuk qu’on repartirait à 20h30, ce qui nous a permis de nous échapper en cours de route.
Nous repartons par Sisowath, longeant d’abord les containers, puis les bars pleins de monde. On passe devant le marché de nuit, puis devant les fontaines lumineuses sur Sothearos. Il y a un monde fou qui regarde, ainsi que des vendeurs de ballons et de nourriture. C’est le même spectacle autour d’Independence Monument.
Je suis étonnée du monde qu’il y a sur tous les grands boulevards et l’ambiance a l’air plutôt sympathique. Ce sera à tenter un jour !
Départ à 19h, on passe chercher Brigitte, une collègue de Pierre, et nous remontons Norodom boulevard. Il y a une circulation folle, et beaucoup de monde garé à côté d’Independence Monument et qui se promène sur les « jardins » de Sihanouk boulevard.
Très vite nous sommes dans une zone de la ville où je n’ai jamais mis les pieds. Nous passons devant Wat Phnom, le grand temple de PP, et qui est bien sur une colline. En effet « phnom » signifie colline en khmer, Penh étant le nom d’une dame. Comme il fait nuit je ne vois pas le temple, juste l’enfilade de marche qui y accède et l’horloge lumineuse en bas.
Nous arrivons ensuite dans le quartier de l’ambassade américaine et nous engageons dans une petite rue sombre et à moitié inondée pour trouver le restau. Un panneau nous sauve, Khmer Mekong Restaurant, rue 80, nous y voilà.
Je passe vite sur la soirée qui était un véritable fiasco : un bruit délirant pour cause de mariage dans la maison d’en face, des collègues plus ou moins sympas, des chiens et des chats qui passent sous la table, et la bouffe pas formidable. Heureusement on avait dit à notre tuk-tuk qu’on repartirait à 20h30, ce qui nous a permis de nous échapper en cours de route.
Nous repartons par Sisowath, longeant d’abord les containers, puis les bars pleins de monde. On passe devant le marché de nuit, puis devant les fontaines lumineuses sur Sothearos. Il y a un monde fou qui regarde, ainsi que des vendeurs de ballons et de nourriture. C’est le même spectacle autour d’Independence Monument.
Je suis étonnée du monde qu’il y a sur tous les grands boulevards et l’ambiance a l’air plutôt sympathique. Ce sera à tenter un jour !
lundi 30 juin 2008
Nouvelles lunettes
La mission d’hier était : nouvelles lunettes pour Pierre. Le matin nous voilà donc partis avec Raphaël en poussette direction Sihanouk boulevard.
Après une première tentative, nous trouvons un opticien avec un peu de choix. Nous essayons tous les deux plusieurs paires mais au final je ne trouve rien. Pierre choisit une monture de vue et une de soleil qu’il va adapter à sa vue. Il faut une heure pour faire le tout, comme il est presque midi nous partons manger.
Nous décidons de tenter le Champs Elys’ées, avec une apostrophe oui madame ! (ou monsieur) C’est une restaurant chinois sur la 63, tout ce qu’il y a de plus tape à l’œil : enseigne au néon, aquarium avec homards en vitrine, et serveuses prêtes à bondir derrière la porte.
L’intérieur est grand et assez propre : ils astiquent les chaises en permanence et il y a une préposée à la tapette à mouche. Les serveuses tournent autour de Raphaël à peine entrés, et viennent jeter un coup d’œil alors même qu’il s’est endormi.
Le menu est en khmer et en chinois, enfin on suppose, mais pas en anglais… heureusement il y a les photos. Je choisis donc au pif un plat au bœuf avec des pâtes vermicelles et Pierre prend un plat à bases de grosses pâtes de riz et de porc. C’est son plat qui arrive en premier, nous nous jetons donc tous les deux dessus, du coup quand mon énorme plat arrive, nous n’avons plus faim… J’en prends un peu pour la forme mais c’est tout.
Quand nous repartons Raphaël est réveillé et à le droit à tous les sourires des serveuses.
Nous allons ensuite boire un café chez Anise, rue 57, où là encore c’est carton plein pour Raphaël… Il fera un petit tour des bras disponibles, mais pas trop longtemps, faut pas pousser non plus !
Nous retournons ensuite chez l’opticien. Les lunettes de Pierre sont prêtes : celles de vue impec, mais celles de soleil ont les verres prêts à se déboiter à la moindre pitchenette. Ils les refont en direct, mais là monture est trop lâche. Pour la resserrer, ils chauffent le plastique pour les tordre… Le résultat est loin d’être terrible, mais on part avec.
Après une première tentative, nous trouvons un opticien avec un peu de choix. Nous essayons tous les deux plusieurs paires mais au final je ne trouve rien. Pierre choisit une monture de vue et une de soleil qu’il va adapter à sa vue. Il faut une heure pour faire le tout, comme il est presque midi nous partons manger.
Nous décidons de tenter le Champs Elys’ées, avec une apostrophe oui madame ! (ou monsieur) C’est une restaurant chinois sur la 63, tout ce qu’il y a de plus tape à l’œil : enseigne au néon, aquarium avec homards en vitrine, et serveuses prêtes à bondir derrière la porte.
L’intérieur est grand et assez propre : ils astiquent les chaises en permanence et il y a une préposée à la tapette à mouche. Les serveuses tournent autour de Raphaël à peine entrés, et viennent jeter un coup d’œil alors même qu’il s’est endormi.
Le menu est en khmer et en chinois, enfin on suppose, mais pas en anglais… heureusement il y a les photos. Je choisis donc au pif un plat au bœuf avec des pâtes vermicelles et Pierre prend un plat à bases de grosses pâtes de riz et de porc. C’est son plat qui arrive en premier, nous nous jetons donc tous les deux dessus, du coup quand mon énorme plat arrive, nous n’avons plus faim… J’en prends un peu pour la forme mais c’est tout.
Quand nous repartons Raphaël est réveillé et à le droit à tous les sourires des serveuses.
Nous allons ensuite boire un café chez Anise, rue 57, où là encore c’est carton plein pour Raphaël… Il fera un petit tour des bras disponibles, mais pas trop longtemps, faut pas pousser non plus !
Nous retournons ensuite chez l’opticien. Les lunettes de Pierre sont prêtes : celles de vue impec, mais celles de soleil ont les verres prêts à se déboiter à la moindre pitchenette. Ils les refont en direct, mais là monture est trop lâche. Pour la resserrer, ils chauffent le plastique pour les tordre… Le résultat est loin d’être terrible, mais on part avec.
dimanche 22 juin 2008
Week-end à Sihanoukville suite et fin
L’hôtel est le Sokha Beach, un magnifique hôtel, certainement encore plus impressionnant au soleil ! Le hall d’entrée est délirant : des éléphants, des dauphins, des lampes dans tous les sens, des fauteuils et au loin la piscine.
Dans la chambre nous attendent des fruits et un berceau pour Raphaël. Il passera finalement les deux nuits dans notre lit : on a eu trop peur des barreaux en métal…
Le séjour s’est bien passé même sous les averses ! On a passé beaucoup de temps dehors dans le restaurant avec terrasse couverte.
Le samedi matin nous avons réussi à nager dans la piscine sous quelques gouttes, pendant que Raphaël était à l’abri avec le barman. Ensuite nous sommes allés sur la plage et Raphaël a mis les pieds dans l’eau.
L’après-midi nous sommes allés nous faire masser au spa et Raphaël est allé au Kids Club ! En fait il est resté dans sa poussette avec une nénette à le surveiller, mais il avait l’air bien occupé. Pendant ce temps nous nous somme prélassés.
Le spa est évidemment super. Le vestiaire est grand avec douches, jacuzzi et sauna. Une fois en peignoir nous avons rejoint nos masseuses qui nous ont servi du thé et massé les pieds avec une serviette chaude et humide pendant que nous choisissions notre huile de massage : jasmin pour moi et lavande pour Pierre. Puis ce fut trois quart d’heure de palpage d’épaules, de dos et de la tête. Pas toujours très doux mais efficace ! Nous sommes sortis bien détendus !
Dimanche nous sommes repartis après s’être avalé un énorme plateau de fruits de mer. La route a encore été très longue. On a fait une pause à mi-parcours car notre chauffeur devait prier. On s’est arrêté sur une partie de la route exclusivement consacrée à la prière avec de nombreux autels.
Après ça nous avons fait deux pauses forcées puisque les fruits de mer sont incompatibles avec la conduite sportive, chez moi en tout cas. Du coup cette fois encore nous étions bien contents d’être arrivés !!
Dans la chambre nous attendent des fruits et un berceau pour Raphaël. Il passera finalement les deux nuits dans notre lit : on a eu trop peur des barreaux en métal…
Le séjour s’est bien passé même sous les averses ! On a passé beaucoup de temps dehors dans le restaurant avec terrasse couverte.
Le samedi matin nous avons réussi à nager dans la piscine sous quelques gouttes, pendant que Raphaël était à l’abri avec le barman. Ensuite nous sommes allés sur la plage et Raphaël a mis les pieds dans l’eau.
L’après-midi nous sommes allés nous faire masser au spa et Raphaël est allé au Kids Club ! En fait il est resté dans sa poussette avec une nénette à le surveiller, mais il avait l’air bien occupé. Pendant ce temps nous nous somme prélassés.
Le spa est évidemment super. Le vestiaire est grand avec douches, jacuzzi et sauna. Une fois en peignoir nous avons rejoint nos masseuses qui nous ont servi du thé et massé les pieds avec une serviette chaude et humide pendant que nous choisissions notre huile de massage : jasmin pour moi et lavande pour Pierre. Puis ce fut trois quart d’heure de palpage d’épaules, de dos et de la tête. Pas toujours très doux mais efficace ! Nous sommes sortis bien détendus !
Dimanche nous sommes repartis après s’être avalé un énorme plateau de fruits de mer. La route a encore été très longue. On a fait une pause à mi-parcours car notre chauffeur devait prier. On s’est arrêté sur une partie de la route exclusivement consacrée à la prière avec de nombreux autels.
Après ça nous avons fait deux pauses forcées puisque les fruits de mer sont incompatibles avec la conduite sportive, chez moi en tout cas. Du coup cette fois encore nous étions bien contents d’être arrivés !!
vendredi 20 juin 2008
Week-end à Sihanoukville
Le week-end dernier nous avons décidé de prendre l’air sur la côte. Vendredi à 14h un taxi venait nous chercher, Raphaël et moi ; une demi-heure plus tard nous récupérions Pierre à son boulot et en route pour l’aventure.
C’était la première fois que je sortais de Phnom Penh. A partir de l’aéroport, la périphérie de PP est un énorme chantier de construction : il a des projets de complexes immobiliers tous les kilomètres. On sait qu’on est sorti de la ville quand on passe le péage.
Après c’est la campagne, verte, avec des rizières, des palmiers, des maisons en bois sur pilotis et des buffles. Les pilotis des maisons sont plus ou moins hauts, en général il y a la place pour se tenir debout et la partie ouverte a l’air de servir de pièce commune avec des hamacs, des tables, et tout le monde autour. On accède à l’étage par une échelle ou un escalier extérieur en bois. Il y a aussi de l’eau partout, et quand les villages deviennent des petites villes, l’eau fait place à la boue. Ces petites villes ressemblent à des PP miniatures : des magasins, des mobylettes, un marché bondé. Ce qui est frappant ce sont les tas d’ordure le long de la route et ceci dès qu’on s’éloigne des rues centrales de PP. Même les cours d’eau servent de poubelles.
J’ai aussi été très étonnée par le nombre de panneaux pour le Cambodian People’s Party, même dans les coins qui me semblaient reculés.
La route a été longue, Raphaël a été plus ou moins patient, et comme il a beaucoup plu, nous étions bien contents d’être arrivés.
mercredi 11 juin 2008
Visite d’appartement
Ce midi je suis allée visiter un appart sur Sisowath Quay. L’annonce disait « grand penthouse, 3 chambres » et surtout « child friendly » avec une terrasse et des plantes. Ca faisait rêver… J’avais donc rendez-vous à midi avec Kenny au Cadillac bar. Ah ça aussi ça fait rêver hein ?
Je suis arrivée en retard pour cause de bébé qui dormait mais Kenny est compréhensif ! Et puis il était en rendez-vous dans SON bar, donc aucun souci.
A peine rentrée, les serveuses se sont jetées sur moi en piaillant « oh baby ! », « cute », etc. L’une d’entre elles parlait même parfaitement français (entre autres, puisqu’elle parle 6 langues en tout !) et au moment où j’allais suivre Kenny pour visiter l’appartement, elle m’a demandé si elle pouvait prendre Raphaël. Je l’ai donc confié à une horde de serveuses hystériques, je sais, je crains, mais ça le prépare pour sa future vie de tombeur. Et puis elles avaient l’air tellement ravies de s’en occuper, et surtout lui n’a pas moufté quand il a atterrit dans les bras de la jolie serveuse.
J’ai oublié de vous décrire le magnifique Kenny : à peu près ma taille, le cheveu long, la barbouse et le bide légèrement rebondi, mais néanmoins fort sympathique !
Bref je le suis à travers le bar, à travers la minuscule cuisine pendant qu’il me précise que l’appart a quand même une entrée indépendante mais que là c’est plus simple plutôt que de faire le tour. Nous voici donc à l’arrière du bar, dans une rue assez crado, avec vue sur un immeuble en construction et squatté à certains étages, en plus se dresse devant moi une enfilade de marches sans fin, ça commence bien. Je monte sans compter les étages, en me disant intérieurement que ça n’allait déjà pas le faire, encore plus quand je pose ma main sur la rampe et qu’elle en ressort marron de poussière, ou quand je jette un œil à l’état des marches. En haut une vague mare verte avec des plantes m’attend, je coche mentalement les mauvais points.
En rentrant, la cuisine, petite, puis un couloir, sombre. Sur la droite les trois chambres, sans fenêtre, et la salle de bain, rustique. Mmmh. Le salon est vaguement mieux puisqu’il donne sur le fleuve mais le look est franchement tristounet. J’attends la fameuse terrasse.
Pour y accéder il faut monter un escalier bien raide dans la cuisine : on arrive à une terrasse couverte avec une douche extérieure, mais l’immeuble en construction à côté est plus haut que la terrasse… Au dessus de cette terrasse, une autre terrasse, celle avec plantes vertes et vue sur le fleuve et Phnom Penh en prime. Ah oui ça c’est joli ! mais loin de rattraper le reste.
Je dis poliment à Kenny que cette terrasse est superbe mais que l’appart n’est pas du tout pratique avec un bébé. La diplomatie est ma nouvelle qualité !
Je récupère un Raphaël très bien entouré et pas de tout pressé d’aller avec sa maman. Pfff les enfants je vous jure !
On rentre en tuk-tuk sous la pluie et dans les rues inondées, mais à l’abri sous la bâche. Je n’ai pas trouvé de nouvel appartement mais ce fut très intéressant !
Je suis arrivée en retard pour cause de bébé qui dormait mais Kenny est compréhensif ! Et puis il était en rendez-vous dans SON bar, donc aucun souci.
A peine rentrée, les serveuses se sont jetées sur moi en piaillant « oh baby ! », « cute », etc. L’une d’entre elles parlait même parfaitement français (entre autres, puisqu’elle parle 6 langues en tout !) et au moment où j’allais suivre Kenny pour visiter l’appartement, elle m’a demandé si elle pouvait prendre Raphaël. Je l’ai donc confié à une horde de serveuses hystériques, je sais, je crains, mais ça le prépare pour sa future vie de tombeur. Et puis elles avaient l’air tellement ravies de s’en occuper, et surtout lui n’a pas moufté quand il a atterrit dans les bras de la jolie serveuse.
J’ai oublié de vous décrire le magnifique Kenny : à peu près ma taille, le cheveu long, la barbouse et le bide légèrement rebondi, mais néanmoins fort sympathique !
Bref je le suis à travers le bar, à travers la minuscule cuisine pendant qu’il me précise que l’appart a quand même une entrée indépendante mais que là c’est plus simple plutôt que de faire le tour. Nous voici donc à l’arrière du bar, dans une rue assez crado, avec vue sur un immeuble en construction et squatté à certains étages, en plus se dresse devant moi une enfilade de marches sans fin, ça commence bien. Je monte sans compter les étages, en me disant intérieurement que ça n’allait déjà pas le faire, encore plus quand je pose ma main sur la rampe et qu’elle en ressort marron de poussière, ou quand je jette un œil à l’état des marches. En haut une vague mare verte avec des plantes m’attend, je coche mentalement les mauvais points.
En rentrant, la cuisine, petite, puis un couloir, sombre. Sur la droite les trois chambres, sans fenêtre, et la salle de bain, rustique. Mmmh. Le salon est vaguement mieux puisqu’il donne sur le fleuve mais le look est franchement tristounet. J’attends la fameuse terrasse.
Pour y accéder il faut monter un escalier bien raide dans la cuisine : on arrive à une terrasse couverte avec une douche extérieure, mais l’immeuble en construction à côté est plus haut que la terrasse… Au dessus de cette terrasse, une autre terrasse, celle avec plantes vertes et vue sur le fleuve et Phnom Penh en prime. Ah oui ça c’est joli ! mais loin de rattraper le reste.
Je dis poliment à Kenny que cette terrasse est superbe mais que l’appart n’est pas du tout pratique avec un bébé. La diplomatie est ma nouvelle qualité !
Je récupère un Raphaël très bien entouré et pas de tout pressé d’aller avec sa maman. Pfff les enfants je vous jure !
On rentre en tuk-tuk sous la pluie et dans les rues inondées, mais à l’abri sous la bâche. Je n’ai pas trouvé de nouvel appartement mais ce fut très intéressant !
vendredi 30 mai 2008
Monivong Boulevard
Cette semaine je suis repartie à la recherche de DHL, que j’ai finalement trouvé, et pour cela j’ai emprunté Monivong sur une bonne longueur.
Sur ce boulevard on trouve de tout : des magasins de scooters, des boutiques de pneus, suivies de boutiques de ventilateurs, des supermarchés, des salons de massages de pied uniquement, etc. Des vendeurs ambulants y proposent de la viande grillée et exposée au soleil toute la journée. Il y a aussi un cinéma local où les jeunes font la queue le week-end. On y voit toutes sortes de gens, des plus pauvres à pied, aux 4x4 dernier cri.
Vers le haut du boulevard on aperçoit Central Market, et on croise Kampuchea Krom boulevard : pour le traverser, même avec « l’aide » de la police, il faut s’armer de patience et ne pas hésiter le forcing. Au retour mon tuk-tuk tentera une incursion sous les yeux des policiers, qui auront vite fait de le rembarrer et de le dévier, mais dès qu’ils ont le dos tourné, il recommence et finit par passer !
Vers chez moi je découvre la perle rare : un alignement de magasins qui proposent des cadeaux tous prêts : un panier garni avec une bouteille et des chocolats. Quand on sait que c’est stocké sur le trottoir en plein soleil sous 33 degrés à l’ombre, ça donne envie !
A part ça j’ai fait quelques nouveaux tests cette semaine. D’abord du jambon de poulet à la bière, pas mal du tout. Ensuite de l’Ossau Iraty. Ce n’est bien sûr pas la première fois que j’en mange, mais à 70,50 $ le kilo, si ! Et le pire c’est qu’il a mal été conservé… Heureusement, à ce prix là, je n’en avais pris que 100 grammes…
J’ai aussi testé un nouveau fruit dont je ne connais pas le nom : petit, rond, avec une écorce vraiment dure, et dont l’intérieur ressemble au litchi. Le goût lui est bien différent : Pierre adore, moi nettement moins.
Sur ce boulevard on trouve de tout : des magasins de scooters, des boutiques de pneus, suivies de boutiques de ventilateurs, des supermarchés, des salons de massages de pied uniquement, etc. Des vendeurs ambulants y proposent de la viande grillée et exposée au soleil toute la journée. Il y a aussi un cinéma local où les jeunes font la queue le week-end. On y voit toutes sortes de gens, des plus pauvres à pied, aux 4x4 dernier cri.
Vers le haut du boulevard on aperçoit Central Market, et on croise Kampuchea Krom boulevard : pour le traverser, même avec « l’aide » de la police, il faut s’armer de patience et ne pas hésiter le forcing. Au retour mon tuk-tuk tentera une incursion sous les yeux des policiers, qui auront vite fait de le rembarrer et de le dévier, mais dès qu’ils ont le dos tourné, il recommence et finit par passer !
Vers chez moi je découvre la perle rare : un alignement de magasins qui proposent des cadeaux tous prêts : un panier garni avec une bouteille et des chocolats. Quand on sait que c’est stocké sur le trottoir en plein soleil sous 33 degrés à l’ombre, ça donne envie !
A part ça j’ai fait quelques nouveaux tests cette semaine. D’abord du jambon de poulet à la bière, pas mal du tout. Ensuite de l’Ossau Iraty. Ce n’est bien sûr pas la première fois que j’en mange, mais à 70,50 $ le kilo, si ! Et le pire c’est qu’il a mal été conservé… Heureusement, à ce prix là, je n’en avais pris que 100 grammes…
J’ai aussi testé un nouveau fruit dont je ne connais pas le nom : petit, rond, avec une écorce vraiment dure, et dont l’intérieur ressemble au litchi. Le goût lui est bien différent : Pierre adore, moi nettement moins.
samedi 24 mai 2008
Baby groups
Cette semaine j’ai testé deux baby groups.
Mercredi après-midi avait lieu le groupe de musique au Living Room.
Il y avait une dizaine d’enfants et autant de mamans ou nannys, et Raphaël était le plus jeune. L’animatrice est une jeune anglo-saxonne très hippie, les cheveux longs et le sourire aux lèvres. La séance a commencé avec des grelots, puis orchestre avec des baguettes, puis des petites chansons en marchant en rond.
Raphaël a bien aimé être dans mes bras et se promener mais à part ça il était assez peu réceptif. Il faut dire aussi qu’il est encore petit, que ça fait beaucoup d’un coup pour lui, et qu’il y avait beaucoup de bruit dans une petite pièce. D’ailleurs à peine nous sommes sortis, il s’est endormi !
Jeudi matin nous sommes allés à un groupe animé par un thaï. Il organise ça chez lui : il a transformé tout le rez de chaussée en une énorme aire de jeux. Il y a des tapis au sol sur toute la surface, des mobiles au plafond, des jeux accrochés aux murs et des boites remplies de jouets un peu partout ; il en a même fabriqué.
Dans ce groupe il y avait 5 enfants, plus une de deux mois qui s’est endormie juste avant que ça commence… On a fait tout un tas de jeux mais ce que Raphaël a préféré c’est la guitare (car ce monsieur joue et compose pour les enfants !), et une espèce de parachute de couleurs qu’on a déplié au-dessus de leurs têtes.
A la pause il a préféré téter plutôt que de continuer les activités. A la fin il y a à manger et à boire, c’est très sympa.
Le « prof » est papa au foyer depuis un peu plus de deux ans, il est marié à une hongroise qui travaille pour une ONG. Il est à fond « éveil et développement de l’enfant » dès son plus jeune âge et semble avoir bien étudié la question puisqu’il a des activités pour stimuler la coordination, d’autres pour la confiance en soi, etc. C’est en tout cas plus varié que le groupe du mercredi, et il y a suffisamment d’espace pour se mettre dans un coin quand Raphaël en a marre. Cette fois les enfants avaient jusqu’à 10 mois, mais il va essayer de nous organiser un groupe pour 6 mois maximum. On continue dans cette voie donc !
Mercredi après-midi avait lieu le groupe de musique au Living Room.
Il y avait une dizaine d’enfants et autant de mamans ou nannys, et Raphaël était le plus jeune. L’animatrice est une jeune anglo-saxonne très hippie, les cheveux longs et le sourire aux lèvres. La séance a commencé avec des grelots, puis orchestre avec des baguettes, puis des petites chansons en marchant en rond.
Raphaël a bien aimé être dans mes bras et se promener mais à part ça il était assez peu réceptif. Il faut dire aussi qu’il est encore petit, que ça fait beaucoup d’un coup pour lui, et qu’il y avait beaucoup de bruit dans une petite pièce. D’ailleurs à peine nous sommes sortis, il s’est endormi !
Jeudi matin nous sommes allés à un groupe animé par un thaï. Il organise ça chez lui : il a transformé tout le rez de chaussée en une énorme aire de jeux. Il y a des tapis au sol sur toute la surface, des mobiles au plafond, des jeux accrochés aux murs et des boites remplies de jouets un peu partout ; il en a même fabriqué.
Dans ce groupe il y avait 5 enfants, plus une de deux mois qui s’est endormie juste avant que ça commence… On a fait tout un tas de jeux mais ce que Raphaël a préféré c’est la guitare (car ce monsieur joue et compose pour les enfants !), et une espèce de parachute de couleurs qu’on a déplié au-dessus de leurs têtes.
A la pause il a préféré téter plutôt que de continuer les activités. A la fin il y a à manger et à boire, c’est très sympa.
Le « prof » est papa au foyer depuis un peu plus de deux ans, il est marié à une hongroise qui travaille pour une ONG. Il est à fond « éveil et développement de l’enfant » dès son plus jeune âge et semble avoir bien étudié la question puisqu’il a des activités pour stimuler la coordination, d’autres pour la confiance en soi, etc. C’est en tout cas plus varié que le groupe du mercredi, et il y a suffisamment d’espace pour se mettre dans un coin quand Raphaël en a marre. Cette fois les enfants avaient jusqu’à 10 mois, mais il va essayer de nous organiser un groupe pour 6 mois maximum. On continue dans cette voie donc !
mardi 20 mai 2008
He’s so cute !
Il est si mignon ! Voici le cri du cœur qui nous a accueilli en allant payer internet. Il s’adressait à Raphaël bien sûr. Son papa est très fier de lui : c’est un tombeur et il ne fait des sourires qu’aux plus belles !
On a fait un grand tour dans Phnom Penh en cherchant DHL, qu’on n’a pas trouvé, et j’ai pu découvrir Monivong boulevard en entier : une enfilade de boutiques en tous genres et une circulation de malades sur 6 voies (en gros, puisque c’est assez aléatoire).
Ces derniers jours j’ai testé quelques nouveaux endroits : Comme à la maison, un restau français pas loin de chez nous où je vais boire un thé en sortant du kiné (français lui aussi). Ils ont du bon pain.
Le Wok, où a lieu la permanence de Phnom Penh Accueil tous les vendredi matins. Le lieu est difficilement accessible vu que la rue est en travaux : j’ai du rouler la poussette dans la boue en slalomant entre les détritus… PP Accueil n’a d’accueil que le nom : une seule personne m’a présenté toutes les autres qui ont à peine tourné la tête et continué leurs conversations entre elles…
Living Room, un super café juste à côté de chez nous où a lieu le baby group du mercredi après-midi et où je devrais donc retourner demain.
Nous avons aussi mangé dimanche en famille chez Khmer Kitchen, qui est un peu notre cantine. L’endroit est vraiment tranquille et la nourriture généralement bonne et pas chère : c’est souvent là qu’on commande à manger le soir.
On a fait un grand tour dans Phnom Penh en cherchant DHL, qu’on n’a pas trouvé, et j’ai pu découvrir Monivong boulevard en entier : une enfilade de boutiques en tous genres et une circulation de malades sur 6 voies (en gros, puisque c’est assez aléatoire).
Ces derniers jours j’ai testé quelques nouveaux endroits : Comme à la maison, un restau français pas loin de chez nous où je vais boire un thé en sortant du kiné (français lui aussi). Ils ont du bon pain.
Le Wok, où a lieu la permanence de Phnom Penh Accueil tous les vendredi matins. Le lieu est difficilement accessible vu que la rue est en travaux : j’ai du rouler la poussette dans la boue en slalomant entre les détritus… PP Accueil n’a d’accueil que le nom : une seule personne m’a présenté toutes les autres qui ont à peine tourné la tête et continué leurs conversations entre elles…
Living Room, un super café juste à côté de chez nous où a lieu le baby group du mercredi après-midi et où je devrais donc retourner demain.
Nous avons aussi mangé dimanche en famille chez Khmer Kitchen, qui est un peu notre cantine. L’endroit est vraiment tranquille et la nourriture généralement bonne et pas chère : c’est souvent là qu’on commande à manger le soir.
lundi 12 mai 2008
De nouvelles découvertes
Le week-end fut riche en nouveautés. Samedi matin nous sommes allés en famille au Sorya Center. C’est un centre commercial m’avait-on dit…
Effectivement, c’est un centre de 5 étages avec des boutiques, un étage de restaus à emporter, une piste de roller et un cinéma. Mais c’est loin du centre commercial tel qu’on l’imagine. Il y a très peu de boutiques fermées, le reste ressemble plutôt à un marché, mais propre et bien ordonné. En bas, il y a un Lucky Market, le supermarché où nous faisons les courses, et des échoppes de bijoux d’un côté et de vêtements de l’autre. 1er étage, vêtements et cosmétiques, 2e étage vêtements et chaussures, 3e étage électroménager (Pierre a repéré d’énooooooooormes écrans plats) et Dvds pirates, 4e restauration, 5e roller et cinéma. Il y a aussi un balcon avec une vue superbe sur la ville, j’ai regretté de ne pas avoir mon appareil photo.
Mon but était de me trouver des vêtements ainsi que pour Raphaël. Double challenge ! Pour femme, tout est trop petit ! Les hauts sont tous taille unique et donc très serrés, les bas n’en parlons pas, je ne ferme même pas ce qu’ils appellent du large ! Déprimant ! J’ai quand même trouvé un super débardeur dont je vous mettrai la photo plus tard.
Pour enfant c’est pas mieux puisque les tailles commencent au 6 mois parfois, plus souvent 1 an… C’est à se demander s’ils habillent leurs bébés. Barbara m’avait dit que les femmes et leurs bébés ne sortaient pas de la maison avant trois ou quatre mois, ceci explique peut-être cela !
Effectivement, c’est un centre de 5 étages avec des boutiques, un étage de restaus à emporter, une piste de roller et un cinéma. Mais c’est loin du centre commercial tel qu’on l’imagine. Il y a très peu de boutiques fermées, le reste ressemble plutôt à un marché, mais propre et bien ordonné. En bas, il y a un Lucky Market, le supermarché où nous faisons les courses, et des échoppes de bijoux d’un côté et de vêtements de l’autre. 1er étage, vêtements et cosmétiques, 2e étage vêtements et chaussures, 3e étage électroménager (Pierre a repéré d’énooooooooormes écrans plats) et Dvds pirates, 4e restauration, 5e roller et cinéma. Il y a aussi un balcon avec une vue superbe sur la ville, j’ai regretté de ne pas avoir mon appareil photo.
Mon but était de me trouver des vêtements ainsi que pour Raphaël. Double challenge ! Pour femme, tout est trop petit ! Les hauts sont tous taille unique et donc très serrés, les bas n’en parlons pas, je ne ferme même pas ce qu’ils appellent du large ! Déprimant ! J’ai quand même trouvé un super débardeur dont je vous mettrai la photo plus tard.
Pour enfant c’est pas mieux puisque les tailles commencent au 6 mois parfois, plus souvent 1 an… C’est à se demander s’ils habillent leurs bébés. Barbara m’avait dit que les femmes et leurs bébés ne sortaient pas de la maison avant trois ou quatre mois, ceci explique peut-être cela !
Dimanche midi nous sommes allés manger sur Sisowath Quay, un très long boulevard qui longe le Tonle Sap. C’est aussi et surtout une enfilade de restaurants ; Pierre avait choisi le Bopha au nord de l’avenue, puisque c’est le seul à être du côté du fleuve, les autres étant de l’autre côté de la route. Nous y avions rendez-vous avec deux collègues de Pierre. J’ai encore fait l’aventurière du goût, puisque j’ai testé le buffle d’eau. D’après la carte, c’est plus sain que le bœuf, en tout cas c’est très bon.
Au retour nous sommes tombés sur un tuk-tuk francophone, ce qui est très rare. Sur le chemin on passe devant le Palais Royal qui a l’air très beau et qu’on ira visiter un de ces jours. Il nous reste encore pas mal de choses à voir !
vendredi 9 mai 2008
Petit déjeuner au Jardin
Ce matin, j’ai pris mon ptit dèj au Jardin. C’est un restau à deux rues de chez moi. Raphaël dans la poussette, et en route !
On a fait une pause à Tabitha, une boutique d’articles en soie, dont de magnifiques sacs ! Je me réserve pour plus tard… On peut aussi y acheter de la soie au mètre. Les femmes cousent devant la boutique, et plusieurs sont venues voir Raphaël qui faisait sa star avec ses lunettes de soleil.
Le Jardin porte bien son nom, puisqu’on franchi un portail en bois pour se retrouver au milieu des jacquiers (arbres avec d’énormes fruits verts à picots). Il y a des canapés, des coussins, des ventilos, c’est un appel à se reposer ! Il y a aussi une aire de jeu pour les enfants, un bac à sable, un toboggan.
La serveuse a immédiatement craqué sur Raphaël, comme d’habitude, et elle lui a fait pleins de sourires et en a reçu tout autant ! Elle est enceinte et doit accoucher ce mois-ci mais continue de travailler avec le sourire et sans avoir l’air fatiguée !
Pour mon ptit dèj j’ai eu du pain frais, de la confiture faite ici et très bonne, un pain au chocolat, du thé et un jus de mangue. J’ai jeté un œil au menu et ils ont l’air d’avoir de bonnes salades mais aussi des crêpes salées et sucrées et des glaces… I’ll be back !
A part ça mes derniers tests de la semaine sont le poivre japonais et les ramboutans.
Le poivre japonais n’a en fait rien à voir avec du poivre, ce sont plutôt des herbes en poudre, du moins je suppose ne lisant pas le japonais !
Quant aux ramboutans, ce sont des fruits qui font un peu peur comme ça au premier coup d’œil, mais qui sont assez bons. C’est une sorte de litchi mais à la chair plus ferme et moins juteuse. Je peux comparer puisque j’ai aussi acheter des litchis de Thaïlande délicieux à souhait !
jeudi 8 mai 2008
Friends
Ce midi je suis allée manger avec Barbara chez Friends, rue 13, près du Musée National. Par miracle, mon tuk-tuk connaissait le restau ! Aux abords du Musée National il y a des boutiques de tableaux assez vilains et surtout des ateliers de sculpture où ils font d’énormes bouddhas en pierre.
Le restaurant est un restaurant associatif qui aide les enfants des rues (le site : http://www.streetfriends.org/). Ils y apprennent à cuisiner et à servir sous l’œil attentif des professeurs, qui sont en salle aussi. Chacun a un t-shirt précisant si c’est un élève ou un professeur. Le service était impeccable, ma salade un peu trop assaisonnée à mon goût, mais le lassi fraise-mangue délicieux.
Raphaël a été assez cool. J’étais venue avec la poussette, c’est finalement assez facile à trimballer en tuk-tuk, et il y est resté un moment avant d’avoir faim et de dormir sur un fauteuil. Il commence à devenir un peu trop grand pour ça d’ailleurs puisqu’il dépassait du coussin, mais ça n’avait pas l’air de le déranger.
Après manger nous sommes allées à la boutique de l’association juste à côté, et pour la bonne cause bien sûr j’ai fait quelques achats ! Mes premiers achats pour moi depuis notre arrivée, mais certainement pas les derniers !
Le restaurant est un restaurant associatif qui aide les enfants des rues (le site : http://www.streetfriends.org/). Ils y apprennent à cuisiner et à servir sous l’œil attentif des professeurs, qui sont en salle aussi. Chacun a un t-shirt précisant si c’est un élève ou un professeur. Le service était impeccable, ma salade un peu trop assaisonnée à mon goût, mais le lassi fraise-mangue délicieux.
Raphaël a été assez cool. J’étais venue avec la poussette, c’est finalement assez facile à trimballer en tuk-tuk, et il y est resté un moment avant d’avoir faim et de dormir sur un fauteuil. Il commence à devenir un peu trop grand pour ça d’ailleurs puisqu’il dépassait du coussin, mais ça n’avait pas l’air de le déranger.
Après manger nous sommes allées à la boutique de l’association juste à côté, et pour la bonne cause bien sûr j’ai fait quelques achats ! Mes premiers achats pour moi depuis notre arrivée, mais certainement pas les derniers !
mercredi 7 mai 2008
Activités en tous genres
Hier matin j’ai rejoint un groupe d’allaitement. En effet j’ai repris l’allaitement depuis ce week-end, et je me pose beaucoup de questions puisque pour le moment je dois toujours donner quelques biberons pour rassasier mon morfalou.
Le rendez-vous était à 9h chez Elizabeth qui habite boulevard Sothearos. Evidemment, il a fallu que j’explique la route au tuk-tuk, mais nous sommes arrivés sans encombre. Le boulevard Sothearos est très particulier puisque d’un côté il y a des immeubles vétustes, et de l’autre des boutiques modernes, comme I Ching, ce magasin de meubles hors de prix au-dessus duquel habite Elizabeth.
A la réunion au total nous serons 9 dont une majorité d’Australiennes. Les enfants ont entre 2 mois et demi et 7 ans. Tous les petits sont bien sûr allaités, la plus âgée ayant 2 ans et demi ! Celle-ci n’a tété qu’une fois pendant la réunion, mais il y avait une petite de 2 ans qui a passé son temps à soulever le t-shirt de sa mère et à s’accrocher au sein, sans beaucoup de douceur d’ailleurs…
Le sujet du jour était : la parentalité la nuit, ce à quoi je n’avais pas grand chose à dire puisqu’en ce moment Raphaël dort de 20h à 6h… Croisons les doigts pour que ça dure ! Par contre une des mamans qui a une fille de 6 mois et dont c’est le 4e enfant, se plaignait que sa fille passait la nuit entière au sein et ce depuis une semaine ! Elle n’avait même pas l’air épuisé !
Enfin, c’était surtout l’occasion de sortir, de découvrir un nouveau quartier (et l’appart d’Elizabeth est superbe !), et surtout de rencontrer d’autres mamans. J’ai aussi appris qu’il y avait une multitude de baby groupes, dont un cet après-midi où j’espère aller s’il ne pleut pas !
jeudi 1 mai 2008
Le centre culturel français
Ce midi j'avais rendez-vous avec Barbara (la maman du petit de 4 mois) au Centre culturel français.
Le tuk-tuk que j'ai pris ne connaissait pas, moi non plus, on était bien barrés! On a fait la rue 184 en dans un sens puis dans l'autre avant de trouver le CCF. Barbara était là avec son fils dans la poussette : je l'admire, elle se trimballe tout ça quand elle sort, voire même elle fait tout à pied! Moi j'avais Raphaël dans le porte-bébé, c'est moins compliqué.
Le CCF est en deux parties des deux côtés de la rue : d'un côté l'accueil avec une exposition, et de l'autre la bibliothèque, une librairie et au fond le restaurant. Il est au milieu d'un jardin avec quelques arbres et des chats, c'est très sympathique. J'ai allongé Raphaël sur un fauteuil, et il y a dormi le temps que je mange ma salade au saumon. Cet enfant est formidable!
Après manger je suis allée faire un tour à la bibliothèque, qui a un énorme choix de livres en tous genres. J'irai m'y inscrire bientôt. La librairie était fermée, 1er mai oblige, il faudra que je revienne!
Le tuk-tuk que j'ai pris ne connaissait pas, moi non plus, on était bien barrés! On a fait la rue 184 en dans un sens puis dans l'autre avant de trouver le CCF. Barbara était là avec son fils dans la poussette : je l'admire, elle se trimballe tout ça quand elle sort, voire même elle fait tout à pied! Moi j'avais Raphaël dans le porte-bébé, c'est moins compliqué.
Le CCF est en deux parties des deux côtés de la rue : d'un côté l'accueil avec une exposition, et de l'autre la bibliothèque, une librairie et au fond le restaurant. Il est au milieu d'un jardin avec quelques arbres et des chats, c'est très sympathique. J'ai allongé Raphaël sur un fauteuil, et il y a dormi le temps que je mange ma salade au saumon. Cet enfant est formidable!
Après manger je suis allée faire un tour à la bibliothèque, qui a un énorme choix de livres en tous genres. J'irai m'y inscrire bientôt. La librairie était fermée, 1er mai oblige, il faudra que je revienne!
mercredi 30 avril 2008
1 km à pied, ça use, ça use
Follette que je suis, ce matin j’ai décidé de marcher jusqu’à la clinique ! Je n’ai visiblement pas croisé le tuk-tuk d’hier puisque personne ne m’a réclamé d’argent. J’ai donc mis Raphaël dans le porte-bébé et en route !
J’ai remonté la 51 jusqu’à Sihanouk boulevard, en dix-quinze minutes on y est. Il faut savoir qu’ici les rues portent un numéro : nous habitons la 322. Les horizontales ont un numéro pair et les verticales impair, seuls les grands boulevards portent un nom.
Après avoir payé la clinique, je suis allée faire quelques courses chez U Care. C’est une pharmacie et parapharmacie où on trouve des choses formidables comme des produits Weleda, Nivea et Bourjois. J’ai aussi acheté du Baume du tigre, ce produit miracle dont j’adore l’odeur.
Au retour il a commencé à tomber quelques gouttes, mais je ne me suis pas démontée. Raphaël avait son chapeau et moi je ne crains pas l’arrosage. A l’arrivée, on était à peine mouillés, par contre j’avais très chaud !
Cet aprèm, Vatey, la femme de ménage était là. Je suis donc allée boire un cappuccino à café Fresco, à deux blocs de l’appart. Comme il n’y a que deux rues à traverser, je suis partie avec Raphaël dans la poussette. Heureusement que j’avais un livre pour me tenir compagnie, puisqu’il s’est endormi au bout de 5 minutes !
J'ai aussi revu la chauffeur de tuk-tuk d'hier et je l'ai payé pour sa course en lui expliquant que je l'avais cherché sans succès. En fait il était parti 5 minutes et avait laissé un message au gardien de la clinique qui ne m'a rien dit. Tout va bien, le chauffeur n'est pas en colère, je peux circuler sans crainte!
J’ai remonté la 51 jusqu’à Sihanouk boulevard, en dix-quinze minutes on y est. Il faut savoir qu’ici les rues portent un numéro : nous habitons la 322. Les horizontales ont un numéro pair et les verticales impair, seuls les grands boulevards portent un nom.
Après avoir payé la clinique, je suis allée faire quelques courses chez U Care. C’est une pharmacie et parapharmacie où on trouve des choses formidables comme des produits Weleda, Nivea et Bourjois. J’ai aussi acheté du Baume du tigre, ce produit miracle dont j’adore l’odeur.
Au retour il a commencé à tomber quelques gouttes, mais je ne me suis pas démontée. Raphaël avait son chapeau et moi je ne crains pas l’arrosage. A l’arrivée, on était à peine mouillés, par contre j’avais très chaud !
Cet aprèm, Vatey, la femme de ménage était là. Je suis donc allée boire un cappuccino à café Fresco, à deux blocs de l’appart. Comme il n’y a que deux rues à traverser, je suis partie avec Raphaël dans la poussette. Heureusement que j’avais un livre pour me tenir compagnie, puisqu’il s’est endormi au bout de 5 minutes !
J'ai aussi revu la chauffeur de tuk-tuk d'hier et je l'ai payé pour sa course en lui expliquant que je l'avais cherché sans succès. En fait il était parti 5 minutes et avait laissé un message au gardien de la clinique qui ne m'a rien dit. Tout va bien, le chauffeur n'est pas en colère, je peux circuler sans crainte!
mardi 29 avril 2008
Tout est sous contrôle !
Ce matin je suis allée voir le Docteur Ny qui m’a suivi pendant mon hospitalisation pour un contrôle de mon état. A l’auscultation tout allait bien mais il m’a quand même prescrit une prise de sang pour vérifier. Les résultats sont arrivés et tout est normal. Ouf, je respire ! (c’est le cas de le dire !)
En allant à la clinique j’ai involontairement arnaqué un tuk-tuk… Il devait m’attendre à la sortie pour me ramener, mais je ne l’ai pas vu et en ai pris un autre. Il n’a donc pas été payé pour sa course. Comme je l’avais trouvé au coin de ma rue, on verra si je le vois demain et si je vais me faire casser la gueule pour ça !!!
Rien à voir, hier soir j’ai testé les nouilles au bœuf et brocoli (+ feuilles inconnues type épinard, œuf et ail) : c’était très bon. La sauce livrée avec était super épicée, je ne m’en suis donc pas servie. Oui je suis une aventurière du goût mais je suis aussi une chochotte et j’aime pas quand ça pique !
lundi 28 avril 2008
Desperate Housewife
Ce matin Pierre est retourné au boulot. Il était temps après presque 2 mois sans travailler ! Du coup je me retrouve seule à l’appart avec Raphaël pour la première fois. Eh bien tout va bien !
Ce matin nous sommes allés au Lucky Market en tuk-tuk faire des courses. Raphaël est resté éveillé pendant tout le trajet mais s’est endormi au rayon yaourts.
J’ai aussi décidé de tester des produits locaux ou inconnus, et aujourd’hui j’ai testé pour vous le fruit White Dragon. Un bien joli nom n’est-ce pas, pour un bien joli fruit d’ailleurs. Par contre niveau goût c’est tout à fait quelconque, voire même insipide… C’est légèrement farineux, on ne sent même pas les multiples grains.(vous noterez par contre la magnifique assiette achetée ici)
Essai numéro 1 non concluant donc.
A part ça, la saison des pluies semble avoir commencé : tous les soirs à 18h30 presque précises c’est l’averse. Samedi c’était particulièrement impressionnant : en moins d’une heure la rue était complètement inondée, les voitures avaient de l’eau jusqu’au milieu des roues. Autant dire que c’est fini les sorties au restau le soir !
samedi 26 avril 2008
Le plat du jour
Le midi on commande facilement à manger : c’est pas cher, c’est pratique et on a de nombreuses offres sous la main. On va donc tester un maximum de restaus et je vais tester un maximum de plats!
Hier midi j’ai testé la salade de mangue verte de Kitchen Khmer, un restau de la rue d’à coté. Composition : mangue en lamelles très fines et surtout crevettes séchées et petits morceaux de poisson séché. Très intéressant et pas mal du tout, mais sur la fin on se lasse du poisson.
Ce midi on a testé un restau thai, le Setsara.
Pierre a mangé un Kouy Taew Pad Kee Mao au poulet : de grosses pates coupées en petits rectangles avec du piment, de l’ail, des haricots verts et du basilic (beaucoup de basilic, beaucoup trop comme souvent). Très parfumé.
J’ai pris un Pad Woon Sen au poulet : des pates vermicelle avec de l’œuf, du chou et des carottes. Plutôt doux et bon.
En plus on avait des Kyu, comme des bouchées vapeur au porc mais frites. Pas mal du tout sauf la sauce un peu sucrée qui allait avec.
Hier midi j’ai testé la salade de mangue verte de Kitchen Khmer, un restau de la rue d’à coté. Composition : mangue en lamelles très fines et surtout crevettes séchées et petits morceaux de poisson séché. Très intéressant et pas mal du tout, mais sur la fin on se lasse du poisson.
Ce midi on a testé un restau thai, le Setsara.
Pierre a mangé un Kouy Taew Pad Kee Mao au poulet : de grosses pates coupées en petits rectangles avec du piment, de l’ail, des haricots verts et du basilic (beaucoup de basilic, beaucoup trop comme souvent). Très parfumé.
J’ai pris un Pad Woon Sen au poulet : des pates vermicelle avec de l’œuf, du chou et des carottes. Plutôt doux et bon.
En plus on avait des Kyu, comme des bouchées vapeur au porc mais frites. Pas mal du tout sauf la sauce un peu sucrée qui allait avec.
vendredi 25 avril 2008
Le Marché Russe
Cette semaine nous avons fait une petite sortie touristique : le marché russe. Pourquoi russe, aucune idée ! (Jocelyne tu sais toi ?)
Pour s’y rendre, c’est comme pour chaque déplacement, on prend un tuk-tuk.
Le marché est un grand marché couvert entouré d’une nuée de piétons, de mobylettes et de tuk-tuks. A l’intérieur il fait sombre et chaud, les ruelles sont étroites et organisées par secteur d’activité : sur l’extérieur les fringues et les boutiques pour touristes, puis la viande, le poisson, les fruits et légumes, au centre un « restaurant » (des vendeurs de beignets, soupes etc. et des tables), et vers le fond les bricoles pour la maison puis les pièces détachées de vélo et mobylette, un paradis pour bricolo.
Les gens sont tous étonnés de voir Pierre porter Raphaël. La plupart sourient, certains viennent le voir. Ici ils aiment visiblement les enfants, surtout les femmes plus âgées qui nous demandent souvent quel âge il a.
On n’a rien acheté, mais repéré pas mal de jolies choses. Par contre il faudra revenir avant la saison des pluies, car j’ose à peine imaginer l’état du marché quand l’eau y stagne !En tout cas c’est un sacré contraste avec les supermarchés ultra clean où l’on fait nos courses.
Pour s’y rendre, c’est comme pour chaque déplacement, on prend un tuk-tuk.
Un tuk-tuk c’est cette espèce de carriole couverte tirée par une mobylette. C’est plus pratique que de monter à l’arrière d’une mobylette quand on est trois, et au moins on est bien assis. Par contre il vaut mieux savoir où on va, puisque les chauffeurs eux-mêmes ne semblent pas connaître la ville ! Il faut souvent leur montrer sur un plan et les diriger en cours de route.
Le marché est un grand marché couvert entouré d’une nuée de piétons, de mobylettes et de tuk-tuks. A l’intérieur il fait sombre et chaud, les ruelles sont étroites et organisées par secteur d’activité : sur l’extérieur les fringues et les boutiques pour touristes, puis la viande, le poisson, les fruits et légumes, au centre un « restaurant » (des vendeurs de beignets, soupes etc. et des tables), et vers le fond les bricoles pour la maison puis les pièces détachées de vélo et mobylette, un paradis pour bricolo.
Les gens sont tous étonnés de voir Pierre porter Raphaël. La plupart sourient, certains viennent le voir. Ici ils aiment visiblement les enfants, surtout les femmes plus âgées qui nous demandent souvent quel âge il a. On n’a rien acheté, mais repéré pas mal de jolies choses. Par contre il faudra revenir avant la saison des pluies, car j’ose à peine imaginer l’état du marché quand l’eau y stagne !En tout cas c’est un sacré contraste avec les supermarchés ultra clean où l’on fait nos courses.
mardi 22 avril 2008
A bout de souffle
Enfin me voilà. Après une semaine d’hospitalisation à Phnom Penh, je suis de retour à l’appart et sur le net. Enfin, mille fois enfin.
Depuis un moment, je me trainais une toux un peu grasse, des sifflements dans les bronches, je commençais à m’essouffler pour rien, mais je me disais que ça passerait, qu’on n’allait pas en faire un foin. Sauf qu’arrivés au Cambodge, ça ne se calme pas, le moindre effort me pèse, je mets ça sur le compte de la chaleur, je me dis que je vais m’acclimater…
Le samedi je me décide à consulter : les bronches sifflent, je suis bonne pour un antibio, une inhalation et une injection par jour pendant une semaine. Je reviens donc le dimanche matin pour la suite du traitement, mais en repartant je me sens mal, j’ai un poids sur la poitrine, demi-tour à la clinique.
Le docteur français qui m’ausculte décide de me garder : ma saturation est basse, je fais de la tachycardie, injection de cortisone, inhalation… un vrai épisode d’Urgences. Le temps passe, mon état ne s’améliore pas, le médecin est embêté parce que j’allaite, il me met sous oxygène. L’oxygène sera mon meilleur ami pendant 4 jours, puisque j’y serai branchée en permanence.
Lundi soir le médecin m’annonce que je dois arrêter d’allaiter. En effet, les antibios et la cortisone ne marche pas, on traine pour rien, je n’ai pas le choix… Pierre file chercher du lait pour Raphaël et le tire-lait pour moi (merci Gaëlle !!! sans ça je serai mal), et on va pouvoir passer aux doses de cheval.
Les jours qui suivent sont une longue succession d’injections, de prises de sang, d’auscultations en tout genre. Mon état s’améliore très lentement. On ne sait pas me dire ce que j’ai eu, crise d’asthme, allergie, pneumonie, voire même tuberculose au vue de la radio, l’essentiel c’est que ça aille mieux.
Raphaël pendant ce temps est un amour de bébé, comme d’habitude. Le passage au biberon a été difficile pendant une journée, et puis il a pris le pli sans problème. Il est devenu la coqueluche des infirmières, qui lui faisaient des petits coucous à chaque passage et qui disaient qu’il était très sage. Par contre elles ne parlent pas aux bébés, elles font des claquements de langue ou elles tapent dans les mains.
Il a passé une semaine à dormir avec moi ou sur son papa et on pensait que le retour à l’appart serait difficile, mais là il dort sur le canapé !
Prochain rendez-vous chez le médecin mardi matin, j’espère que tout sera rentré dans l’ordre. En attendant on va essayer d’enfin s’installer et de découvrir un peu la ville. A suivre donc...
lundi 17 mars 2008
vendredi 1 février 2008
The final countdown
Aujourd'hui, 1er février, plus que ... quelques jours (10? 15? 20? plus???) avant atterissage du Petit Poisson.
J'ai hâte parce que
- je suis une grosse baleine. Enfin grosse c'est relatif mais quand même, le bide commence à me tirer et les membres à fatiguer
- je suis une grosse baleine. Je veux pouvoir me pencher normalement ou marcher plus de 10 minutes sans devoir m'asseoir ou sans m'essoufler.
- j'ai hâte de voir mon fils. Ben oui quand même, je ne suis pas juste un monstre d'égoisme, j'ai aussi un petit coeur qui bat. J'en ai même deux en ce moment ahahah.
- une fois mon fils né, son papa devrait arriver vite et quelques temps après on pourra enfin commencer notre vie de famille à 3, chez nous.
- et puis je veux du sucre!!!! et du chocolat...
J'ai hâte parce que
- je suis une grosse baleine. Enfin grosse c'est relatif mais quand même, le bide commence à me tirer et les membres à fatiguer
- je suis une grosse baleine. Je veux pouvoir me pencher normalement ou marcher plus de 10 minutes sans devoir m'asseoir ou sans m'essoufler.
- j'ai hâte de voir mon fils. Ben oui quand même, je ne suis pas juste un monstre d'égoisme, j'ai aussi un petit coeur qui bat. J'en ai même deux en ce moment ahahah.
- une fois mon fils né, son papa devrait arriver vite et quelques temps après on pourra enfin commencer notre vie de famille à 3, chez nous.
- et puis je veux du sucre!!!! et du chocolat...
mardi 8 janvier 2008
La saga du sucre 2
Comme on dit, quand y'en a plus, y'en a encore...
La semaine démarre sur les chapeaux de roues, puisque je viens de passer deux matinées à la maternité à Dax et c'est loin d'être fini...
Lundi 8h15, rdv écho
Tout va bien, il a même la tête en bas! Il a bien grandi et il fait maintenant 2 kilos. Impeccable donc.
9h30, rdv sage-femme
Rien que pour y accéder c'est tout un périple. A l'accueil on me renvoit aux admissions externes, puis je dois passer par l'infirmière avant de voir la sage-femme. C'est une nouvelle qui s'occupe de moi. Monito ok, des petites contractions mais c'est normal. Par contre elle m'annonce que le labo s'est trompé dans ma prise de sang HGPO et que c'était 100g de glucose qu'il aurait fallu me donner, donc il faut la refaire... Je déprime d'un coup d'un seul. Rdv est pris pour le lendemain matin, qui sera couplé avec la préparation à l'accouchement. Pour couronner le tout je découvre d'ailleurs que j'ai raté les deux premières séquences. Respire Marie, respire...
Mardi 8h, 1ère prise de sang à jeun of course
Puis je bois cette formidable péparation de glucose, encore pire que la dernière car plus concentrée. Mon estomac se rebelle : imaginez boire 200 ml de sirop d'orange, le votre protesterait aussi. Je suis forte, je résiste : glucose tu restes où tu es! Rendons hommage à ma mère qui me tient compagnie pendant ce temps, et qui remonte le lit pour m'éviter de vomir, car seul point super positif, je suis en salle de travail! J'ai donc une pièce pour moi toute seule, un lit, la télé et un fauteuil pour ma mère. On y serait presque bien entre deux nausées!
9h et des patates, 2e prise de sang
La sage-femme bataille un long moment. Elle a posé un cathéter à la 1ère pds mais le sang refuse de sortir... C'est agréable je vous dis pas, mais au final on y arrive.
Je reprends des couleurs, ma mère s'en va.
10h et des brouettes, 3e prise de sang
Rebelote. Puis je rejoins le cours de préparation à l'accouchement où 7 baleines sont déjà en place. Oui des baleines si je veux, de toute façon elles ont bien plus de ventre que moi, elles vont toutes accoucher à la fin du mois. La sage-femme nous explique le déroulement du jour j depuis la 1ère contraction jusqu'aux dernières heures à la maternité. C'est très intéressant et rassurant quant à leur vision de l'accouchement. C'est loin d'être l'usine et ça me convient parfaitement.
11h et quelques, dernière prise de sang
Je suis sauvée, enfin jusqu'aux résultats...
Cet après-midi, le coup de fil de la sage-femme m'annonce la nouvelle : j'ai deux résultats positifs, c'est maaaaal!
Donc jeudi matin, rdv avec la diététicienne et l'infirmière diabétologue, et j'attends un coup de fil pour un rdv avec le gyneco obstétricien.
Que du bonheur.
La semaine démarre sur les chapeaux de roues, puisque je viens de passer deux matinées à la maternité à Dax et c'est loin d'être fini...
Lundi 8h15, rdv écho
Tout va bien, il a même la tête en bas! Il a bien grandi et il fait maintenant 2 kilos. Impeccable donc.
9h30, rdv sage-femme
Rien que pour y accéder c'est tout un périple. A l'accueil on me renvoit aux admissions externes, puis je dois passer par l'infirmière avant de voir la sage-femme. C'est une nouvelle qui s'occupe de moi. Monito ok, des petites contractions mais c'est normal. Par contre elle m'annonce que le labo s'est trompé dans ma prise de sang HGPO et que c'était 100g de glucose qu'il aurait fallu me donner, donc il faut la refaire... Je déprime d'un coup d'un seul. Rdv est pris pour le lendemain matin, qui sera couplé avec la préparation à l'accouchement. Pour couronner le tout je découvre d'ailleurs que j'ai raté les deux premières séquences. Respire Marie, respire...
Mardi 8h, 1ère prise de sang à jeun of course
Puis je bois cette formidable péparation de glucose, encore pire que la dernière car plus concentrée. Mon estomac se rebelle : imaginez boire 200 ml de sirop d'orange, le votre protesterait aussi. Je suis forte, je résiste : glucose tu restes où tu es! Rendons hommage à ma mère qui me tient compagnie pendant ce temps, et qui remonte le lit pour m'éviter de vomir, car seul point super positif, je suis en salle de travail! J'ai donc une pièce pour moi toute seule, un lit, la télé et un fauteuil pour ma mère. On y serait presque bien entre deux nausées!
9h et des patates, 2e prise de sang
La sage-femme bataille un long moment. Elle a posé un cathéter à la 1ère pds mais le sang refuse de sortir... C'est agréable je vous dis pas, mais au final on y arrive.
Je reprends des couleurs, ma mère s'en va.
10h et des brouettes, 3e prise de sang
Rebelote. Puis je rejoins le cours de préparation à l'accouchement où 7 baleines sont déjà en place. Oui des baleines si je veux, de toute façon elles ont bien plus de ventre que moi, elles vont toutes accoucher à la fin du mois. La sage-femme nous explique le déroulement du jour j depuis la 1ère contraction jusqu'aux dernières heures à la maternité. C'est très intéressant et rassurant quant à leur vision de l'accouchement. C'est loin d'être l'usine et ça me convient parfaitement.
11h et quelques, dernière prise de sang
Je suis sauvée, enfin jusqu'aux résultats...
Cet après-midi, le coup de fil de la sage-femme m'annonce la nouvelle : j'ai deux résultats positifs, c'est maaaaal!
Donc jeudi matin, rdv avec la diététicienne et l'infirmière diabétologue, et j'attends un coup de fil pour un rdv avec le gyneco obstétricien.
Que du bonheur.
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