lundi 30 juin 2008

Nouvelles lunettes

La mission d’hier était : nouvelles lunettes pour Pierre. Le matin nous voilà donc partis avec Raphaël en poussette direction Sihanouk boulevard.

Après une première tentative, nous trouvons un opticien avec un peu de choix. Nous essayons tous les deux plusieurs paires mais au final je ne trouve rien. Pierre choisit une monture de vue et une de soleil qu’il va adapter à sa vue. Il faut une heure pour faire le tout, comme il est presque midi nous partons manger.

Nous décidons de tenter le Champs Elys’ées, avec une apostrophe oui madame ! (ou monsieur) C’est une restaurant chinois sur la 63, tout ce qu’il y a de plus tape à l’œil : enseigne au néon, aquarium avec homards en vitrine, et serveuses prêtes à bondir derrière la porte.

L’intérieur est grand et assez propre : ils astiquent les chaises en permanence et il y a une préposée à la tapette à mouche. Les serveuses tournent autour de Raphaël à peine entrés, et viennent jeter un coup d’œil alors même qu’il s’est endormi.

Le menu est en khmer et en chinois, enfin on suppose, mais pas en anglais… heureusement il y a les photos. Je choisis donc au pif un plat au bœuf avec des pâtes vermicelles et Pierre prend un plat à bases de grosses pâtes de riz et de porc. C’est son plat qui arrive en premier, nous nous jetons donc tous les deux dessus, du coup quand mon énorme plat arrive, nous n’avons plus faim… J’en prends un peu pour la forme mais c’est tout.

Quand nous repartons Raphaël est réveillé et à le droit à tous les sourires des serveuses.

Nous allons ensuite boire un café chez Anise, rue 57, où là encore c’est carton plein pour Raphaël… Il fera un petit tour des bras disponibles, mais pas trop longtemps, faut pas pousser non plus !

Nous retournons ensuite chez l’opticien. Les lunettes de Pierre sont prêtes : celles de vue impec, mais celles de soleil ont les verres prêts à se déboiter à la moindre pitchenette. Ils les refont en direct, mais là monture est trop lâche. Pour la resserrer, ils chauffent le plastique pour les tordre… Le résultat est loin d’être terrible, mais on part avec.





dimanche 22 juin 2008

Week-end à Sihanoukville suite et fin

L’hôtel est le Sokha Beach, un magnifique hôtel, certainement encore plus impressionnant au soleil ! Le hall d’entrée est délirant : des éléphants, des dauphins, des lampes dans tous les sens, des fauteuils et au loin la piscine.

Dans la chambre nous attendent des fruits et un berceau pour Raphaël. Il passera finalement les deux nuits dans notre lit : on a eu trop peur des barreaux en métal…

Le séjour s’est bien passé même sous les averses ! On a passé beaucoup de temps dehors dans le restaurant avec terrasse couverte.

Le samedi matin nous avons réussi à nager dans la piscine sous quelques gouttes, pendant que Raphaël était à l’abri avec le barman. Ensuite nous sommes allés sur la plage et Raphaël a mis les pieds dans l’eau.

L’après-midi nous sommes allés nous faire masser au spa et Raphaël est allé au Kids Club ! En fait il est resté dans sa poussette avec une nénette à le surveiller, mais il avait l’air bien occupé. Pendant ce temps nous nous somme prélassés.

Le spa est évidemment super. Le vestiaire est grand avec douches, jacuzzi et sauna. Une fois en peignoir nous avons rejoint nos masseuses qui nous ont servi du thé et massé les pieds avec une serviette chaude et humide pendant que nous choisissions notre huile de massage : jasmin pour moi et lavande pour Pierre. Puis ce fut trois quart d’heure de palpage d’épaules, de dos et de la tête. Pas toujours très doux mais efficace ! Nous sommes sortis bien détendus !

Dimanche nous sommes repartis après s’être avalé un énorme plateau de fruits de mer. La route a encore été très longue. On a fait une pause à mi-parcours car notre chauffeur devait prier. On s’est arrêté sur une partie de la route exclusivement consacrée à la prière avec de nombreux autels.

Après ça nous avons fait deux pauses forcées puisque les fruits de mer sont incompatibles avec la conduite sportive, chez moi en tout cas. Du coup cette fois encore nous étions bien contents d’être arrivés !!

vendredi 20 juin 2008

Week-end à Sihanoukville

Le week-end dernier nous avons décidé de prendre l’air sur la côte. Vendredi à 14h un taxi venait nous chercher, Raphaël et moi ; une demi-heure plus tard nous récupérions Pierre à son boulot et en route pour l’aventure.

C’était la première fois que je sortais de Phnom Penh. A partir de l’aéroport, la périphérie de PP est un énorme chantier de construction : il a des projets de complexes immobiliers tous les kilomètres. On sait qu’on est sorti de la ville quand on passe le péage.

Après c’est la campagne, verte, avec des rizières, des palmiers, des maisons en bois sur pilotis et des buffles. Les pilotis des maisons sont plus ou moins hauts, en général il y a la place pour se tenir debout et la partie ouverte a l’air de servir de pièce commune avec des hamacs, des tables, et tout le monde autour. On accède à l’étage par une échelle ou un escalier extérieur en bois. Il y a aussi de l’eau partout, et quand les villages deviennent des petites villes, l’eau fait place à la boue. Ces petites villes ressemblent à des PP miniatures : des magasins, des mobylettes, un marché bondé. Ce qui est frappant ce sont les tas d’ordure le long de la route et ceci dès qu’on s’éloigne des rues centrales de PP. Même les cours d’eau servent de poubelles.
J’ai aussi été très étonnée par le nombre de panneaux pour le Cambodian People’s Party, même dans les coins qui me semblaient reculés.


La route a été longue, Raphaël a été plus ou moins patient, et comme il a beaucoup plu, nous étions bien contents d’être arrivés.

mercredi 11 juin 2008

Visite d’appartement

Ce midi je suis allée visiter un appart sur Sisowath Quay. L’annonce disait « grand penthouse, 3 chambres » et surtout « child friendly » avec une terrasse et des plantes. Ca faisait rêver… J’avais donc rendez-vous à midi avec Kenny au Cadillac bar. Ah ça aussi ça fait rêver hein ?
Je suis arrivée en retard pour cause de bébé qui dormait mais Kenny est compréhensif ! Et puis il était en rendez-vous dans SON bar, donc aucun souci.
A peine rentrée, les serveuses se sont jetées sur moi en piaillant « oh baby ! », « cute », etc. L’une d’entre elles parlait même parfaitement français (entre autres, puisqu’elle parle 6 langues en tout !) et au moment où j’allais suivre Kenny pour visiter l’appartement, elle m’a demandé si elle pouvait prendre Raphaël. Je l’ai donc confié à une horde de serveuses hystériques, je sais, je crains, mais ça le prépare pour sa future vie de tombeur. Et puis elles avaient l’air tellement ravies de s’en occuper, et surtout lui n’a pas moufté quand il a atterrit dans les bras de la jolie serveuse.
J’ai oublié de vous décrire le magnifique Kenny : à peu près ma taille, le cheveu long, la barbouse et le bide légèrement rebondi, mais néanmoins fort sympathique !
Bref je le suis à travers le bar, à travers la minuscule cuisine pendant qu’il me précise que l’appart a quand même une entrée indépendante mais que là c’est plus simple plutôt que de faire le tour. Nous voici donc à l’arrière du bar, dans une rue assez crado, avec vue sur un immeuble en construction et squatté à certains étages, en plus se dresse devant moi une enfilade de marches sans fin, ça commence bien. Je monte sans compter les étages, en me disant intérieurement que ça n’allait déjà pas le faire, encore plus quand je pose ma main sur la rampe et qu’elle en ressort marron de poussière, ou quand je jette un œil à l’état des marches. En haut une vague mare verte avec des plantes m’attend, je coche mentalement les mauvais points.
En rentrant, la cuisine, petite, puis un couloir, sombre. Sur la droite les trois chambres, sans fenêtre, et la salle de bain, rustique. Mmmh. Le salon est vaguement mieux puisqu’il donne sur le fleuve mais le look est franchement tristounet. J’attends la fameuse terrasse.
Pour y accéder il faut monter un escalier bien raide dans la cuisine : on arrive à une terrasse couverte avec une douche extérieure, mais l’immeuble en construction à côté est plus haut que la terrasse… Au dessus de cette terrasse, une autre terrasse, celle avec plantes vertes et vue sur le fleuve et Phnom Penh en prime. Ah oui ça c’est joli ! mais loin de rattraper le reste.
Je dis poliment à Kenny que cette terrasse est superbe mais que l’appart n’est pas du tout pratique avec un bébé. La diplomatie est ma nouvelle qualité !
Je récupère un Raphaël très bien entouré et pas de tout pressé d’aller avec sa maman. Pfff les enfants je vous jure !
On rentre en tuk-tuk sous la pluie et dans les rues inondées, mais à l’abri sous la bâche. Je n’ai pas trouvé de nouvel appartement mais ce fut très intéressant !