jeudi 7 août 2008

Missionaries of charity

Ce matin je suis allée donner des vêtements de Raphaël à un orphelinat.
J’avais d’abord rendez-vous avec Sharon qui devait m’y amener. J’ai découvert une fois devant sa maison, qu’elle était en fait la femme de l’ambassadeur américain et que j’étais à la résidence de celui-ci ! Il m’a d’ailleurs fait un petit coucou de la main en sortant dans sa voiture noire aux vitres fumées.
Pour rentrer dans la résidence, ça ne se fait évidemment pas comme ça, il ya des gardes qui vérifient votre identité, puis un majordome qui vous fait entrer, vous installe dans le canapé de l’entrée et vous amène un verre d’eau alors que vous avez assuré que « non merci ça va, rien à boire merci »… Le verre et la serviette dessous sont évidemment estampillés « ambassade des Etats-Unis ».
Voilà pour mon petit quart d’heure people, à l’orphelinat je faisais moins la maligne (quoique là je serrai un peu les fesses sur le canapé bleu aux broderies dorées en espérant que Raphaël ne vomisse pas dessus ou ne casse pas le verre).

L’orphelinat est un orphelinat catholique situé sur Monivong. Il accueille des enfants des rues dans la journée, les nourrit et leurs donne des cours d’anglais, et il loge aussi des enfants abandonnés de tous les âges. Les sœurs nous ont reçu dans un petit salon, nous ont montré la chapelle (j’ai attendu patiemment que Sharon finisse sa prière), puis nous ont fait visiter. Au 2e il y a une terrasse couverte qui sert de salle de jeux aux enfants, et au premier il y a les dortoirs. Ce sont des petits lits à barreaux les uns à côtés des autres, plus une salle avec des lits pour les plus grands. C’était l’heure du repas donc deux femmes nourrissaient les enfants : le plus petit avait 6 mois et le plus grand une dizaine d’années. La plupart étaient handicapés, une petite fille avait en plus des moignons à la place des pieds et des mains. Ils ont tous étaient abandonnés, certains à cause de leur handicap, d’autres tout simplement parce que leur famille n’avait pas d’argent s’occuper d’eux. Ils attendent d’être adoptés, mais peu le seront. C’est vraiment difficile à voir, surtout avec un enfant en bonne santé avec soi. Et dire qu’il y a des centaines d’orphelinats comme ça à travers le pays…

vendredi 1 août 2008

Lumpini

Bangkok est peut-être une ville archi polluée, mais au moins on y trouve des endroits pour se relaxer et profiter d'un peu d'ombre naturelle.
Le parc de Lumpini en fait partie : les amoureux se retrouvent au bord de l'eau, les familles font du pédalo ou des pique-niques sur l'herbe, les vieux jouent aux dames, les enfants ont leur aire de jeux et les sportifs leur parcours santé!
Nous nous avons juste fait découvrir la "nature" à Raphaël qui n'a pas souvent l'occasion de la voir!