La saga du sucre

Ca on peut dire que c’est une histoire à rebondissements…
Acte 1 : prise de sang à Nairobi, résultats envoyés à mon médecin perso qui me dit que j’ai un peu trop de sucre, il faut faire attention, ce que j’essaye de faire…
Acte 2 : de retour en France, la sage-femme me demande de refaire ce test (avec des tonnes d’autres), et là encore je suis au-dessus de la norme. Peut-être un peu bêtement de ma part, j’appelle la sage-femme pour savoir ce que je dois faire : je suis bonne pour un test d’hyperglycémie provoquée, soit 3 heures à jeun…
Acte 3 : HGPO donc puisque c’est le nom de code de ce test. Rdv à 8h15 au labo, première prise de sang et là j’apprends que ce n’est pas trois prises en trois heures qui vont suivre, mais six ! une par demi-heure formidable… Au final j’aurai eu 6 piqûres sur 2h30 et des bleus sur les bras.
Acte 4 : les résultats. Ils devaient être prêts le soir même, mais une fois que j’y suis une bonne femme limite aimable me dit de repasser le lendemain. Le lendemain c’est mon père qui s’y colle mais il rentre bredouille car le logiciel du labo est en panne. Le médecin sur place lui dit quand même qu’il n’y a rien de grave, ou que c’est bon il ne sait plus !!
Deux jours après on reçoit les résultats avec la grille de valeurs de référence et ça nous paraît bon, youpi à moi le sucre !
Acte 5 : le lendemain coup de fil de l’hôpital de Dax. Une secrétaire médicale m’annonce que mes résultats sont limites et qu’il faut que je refasse le test. Je m’insurge, pas question de passer encore 3h à me faire trouer les bras, en plus j’ai encore les marques de la dernière fois. Elle insiste c’est pour mon bien, etc. Elle finit par m’imposer un rendez-vous avec la sage-femme mardi à 14h pour en discuter.
Hier j’appelle mon médecin perso, confiante dans mes chiffres, et il m’annonce qu’effectivement mon taux de sucre monte trop vite et que je suis bonne pour le régime. Enfer et damnation.
Ce matin j’ai appelé une sage-femme pour annuler mon rendez-vous de demain, j’attends demain après-midi impatiemment pour voir si on va me rappeler…
En attendant je peux dire adieu aux desserts du type de celui de dimanche…

La surprise du chef

Ah chéri-chéri est plein de ressources!
Ce matin je pensais ouvrir mes mails et recevoir un simple "je suis bien arrivé", mais au lieu de ça j'avais un mail de Verna me demandant où il était passé vu qu'il n'était pas descendu du vol de 8h55... soupir...
Pierre maintenant ça va comme ça la blague, t'arrête ta visite de Bangkok, tu sautes dans le prochain avion et t'envoies des nouvelles!

P.S. du soir
Finalement Pierre est bien arrivé! Il n'a même pas raté l'avion, c'est juste un gros blagueur : n'ayant pas vu le chauffeur des Nations Unies, il a pris un taxi... enfin tout est bien qui fini bien!

Petit Poisson est un gymnaste de compet'

Hier nous avons fait une nouvelle écho, à la demande du gyneco de Dax qui trouve que les échos kenyanes sont bien mais pas au point qu'on s'y réfère entièrement...
Donc à 8h15 du mat nous étions à Dax, fins prêts à revoir le Petit Poisson.
En résumé, tout va bien, c'est un tout petit poisson de 1kg260 (quelle précision!) avec des membres en parfait état de marche! Sauf que ce coquin qui était censé être la tête en bas est en fait la tête bien en haut avec les bras en position de garde de boxe thaie (ben oui) et les pieds devant la tête! C'est n'importe quoi, mais c'est ça quand on est un sportif complet, on n'hésite pas à tester ses limites!
L'échographe a dit qu'il avait largement le temps de se retourner, ce qui ne m'étonne pas du tout vu qu'à mon avis, avec le bazar qu'il fait là-dedans, il se retourne au moins une fois par jour! Faut juste que, tel la roue de la fortune, il s'arrête sur la bonne case...

1ère victoire

Hourra ! youpiyou ! J’ai finis mon check out ET je l’ai remis ainsi que les papiers remplis à ce cher Teddy. Je me disais, je vais pouvoir me reposer, que nenni, je dois retourner le voir jeudi matin pour signer je ne sais quels papiers je suppose, et il commence déjà à me faire flipper en me disant que je ne devrais pas rendre mon badge vendredi… s’il traîne en route, je le tue…

Maintenant c’est Pierre qui attaque son check out, vu sa patience légendaire, je sens que ça va donner… Encore de grands moments en perspective.

Nairobis

(jeu de mot tout pourri mais entre la crève, la chaleur et la grossesse, faut pas trop m’en demander)
Vendredi donc, retour à Nairobi. Départ d’Arusha dans l’après-midi, arrivée à Nairobi à 16h30, en pleine heure de pointe, et donc en plein embouteillage pour rentrer en ville. J’ai quand même gagné mon pari avec le taxi puisqu’à 18h on était à l’hôtel (et non pas 18h30 comme il nous l’avait prédit).
On arrive à la chambre, beurk : deux lits séparés, la chambre à peine faite et vue sur des travaux… On demande à changer et on se retrouve dans une chambre nettement mieux avec vue sur le jardin, un grand lit et surtout tout est propre et neuf. Apres la douche, le repas, un buffet très bon, et puis retour dans la chambre… où on découvre qu’il y a une fête dans les parages. Vu le niveau sonore, c’est comme si on y était et ça va durer jusque vers 4h du mat’ ! Entre temps j’ai pu dormir par intermittence, mais aussi choper la crève à cause du ventilo (qui tourne pour empêcher les moustiques puisqu’il n’y a pas de moustiquaire…).
Le samedi matin, à jeun, en route pour le MP Shah. Je fais une première prise de sang, bois un mélange sucré et fonce faire l’écho. Le moment tant attendu arrive enfin : on va voir Petit Poisson et surtout savoir si on continue à l’appeler Kevin… Est-ce que je vous fait poireauter encore un peu ?... Allez j’ai pitié Petit Poisson est un garçon ! Un bon point à tous ceux qui me l’avaient prédit !

La suite c’est que tout le reste va bien et tant mieux.
Puis, re-prise de sang, toujours à jeun et attente interminable des résultats… Quand enfin on les a, on aimerait bien manger mais à part de la bouffe indienne il n’y a rien. On va donc à l’Aga Khan pour voir le gynéco. Pendant que j’attends, Pierre se met en quête de nourriture potable (genre snickers ou gâteau), mais sans succès. Le temps passe, encore et encore, ce n’est toujours pas mon tour et soudain il est midi et demi, je suis toujours à jeun, je fatigue, Pierre s’énerve et quelqu’un qui est là depuis 10 minutes seulement passe avant moi. C’est la goutte d’eau. Pierre se barre, la secrétaire m’assure que ça ne va pas être long, mais je commence sérieusement à faiblir. A bout de nerf, je me tire à mon tour un quart d’heure plus tard… On n’aura pas vu le gynéco, tant pis, on a vu Petit Poisson, ça me suffit.

Check out, la suite

O joie, o miracle, il ne me reste plus que 3 bureaux où aller !
Aujourd’hui j’ai été particulièrement efficace et chanceuse : 8 signatures ! Peut-être une neuvième si j’ai la force, mais il fait un peu trop chaud pour bouger. Et j’ai de quoi m’occuper dans mon bureau si je veux : des papiers à trier et à embarquer, et un transcript à finir avant mon départ. Je reporterai peut-être la suite demain matin, maintenant que le plus dur est fait.

Check out

La suite de mes aventures…
Hier j’ai passé tout un après-midi pour 4 bureaux, aujourd’hui une seule signature, c’est pas terrible comme moyenne !
Hier, sous une chaleur délirante, mais avec des chaussures plates, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée jusqu’au logbase où se trouvent les bureaux de la section du matériel et ceux du transport. Pour s’y rendre il faut sortir du tribunal et descendre la rue, c’est du délire. Donc quand on y va, on n’en ressort pas tant que tout n’est pas fait.
1er bureau impec, la secrétaire est là, elle est sympa, le chef aussi. Il me demande ce que je pense de l’efficacité de sa section (je ne lui cache pas qu’ils pourraient mieux faire), et on discute du Cambodge.
2e bureau, ça se corse : la personne qui s’y trouve parle à peine anglais et ne sait rien me dire. Je découvre qu’en fait ça doit être la fille d’un membre du personnel et bien sur elle ne sait pas où est le chef ! Je lui ai un peu fait peur je crois quand j’ai décidé d’attendre dans le bureau, mais il n’était pas question de repartir. Au bout d’une demi-heure, je craque, la chaleur m’assomme et j’en ai marre, je sors du bureau et là un gars m’attrape pour me dire que le chef est à l’atelier. Grumpf. Surtout qu’une fois que je l’ai sous la main, la signature prend 30 secondes. Bref.
Sur ma lancée j’enchaîne la clinique, où les infirmières sont adorables et où je reste papoter une bonne demi-heure. Et en remontant un petit crochet par le service du courrier m’apporte une signature de plus sans encombre !
Aujourd’hui c’était mission Service des fournitures (on va dire comme ça j’ai la flemme de chercher le terme exact). Un quasi échec total puisque personne n’est dans son bureau et que ceux qui y sont ne peuvent pas signer tant que la case précédente n’est pas remplie… J’ai réussi à avoir une signature et de nouveaux papiers à remplir, je bloque au niveau des ordinateurs : le chef n’a pas répondu au téléphone de l’après-midi et la secrétaire était partie à 4h30…
Quand je pense qu’en plus la moitié des bureaux est en plein déménagement, ça me désespérait presque…

29 ans

Voilà, j’ai un an de plus. Autant a priori ça m’angoissait (ben oui c’est presque 30 quand même…), autant j’ai carrément autre chose à penser en ce moment ! Et puis j’ai pas une ride (si c’est vrai), il parait que je suis rayonnante (si c’est vrai), et je suis enceinte et pour le moment tout va bien, et on se tire d’ici, et on va dans un nouvel endroit, donc tout va bien, et en même temps je suis débordée d’infos en tous genres et de choses à faire.

Ce matin j’ai d’ailleurs commencé mon fameux check out : j’ai fait 4 bureaux sur 23… Je me suis arrêtée en cours de route avant que je ne m’engueule avec une secrétaire… ça commence… ou devrais-je dire ça recommence ? surtout que cette secrétaire je l’ai dans le collimateur, elle se prend pour la chef de sa section et j’ai déjà eu à faire à elle pour le check-in justement ! On souffle, on expire, je suis zen, je l’emmerde !!!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!!!!

Ca soulage !
J’ai vraiment à faire à une bande de branleurs.
Mon cher assistant du personnel qui me prépare soi-disant mes papiers depuis 3 jours, m’annonce hier qu’en fait il ne peut pas me les donner parce que le Greffe n’a toujours pas signé ma démission… Je lui dis qu’il faudrait peut-être accélérer le mouvement, et il me dit qu’il ne peut rien y faire. Pas de bol pour lui, aujourd’hui je suis allée voir la secrétaire du greffier qui m’annonce en voyant mon nom : « ah je n’ai pas reçu vos papiers, avec votre nom je m’en souviendrai si je les avais eu… » Elle vérifie quand même mais rien. Mon sang ne fait qu’un tour, il en faut peu pour me chauffer en ce moment, la pause en bas n’y fait rien, je suis énervée et c’est Teddy (mon assistant) qui va prendre. Je débarque dans son bureau en lui annonçant calmement que je sors de chez le Greffier et qu’ils n’ont pas mes papiers, où sont-ils donc ? Je sens la panique monter en lui, il me demande pourquoi je suis allée chez le Greffier, que je n’avais pas à faire ça, que c’est pas ce qu’il avait dit etc. Je m’énerve, je lui dis que je fais ce que je veux, que j’ai le droit de vérifier où en est mon dossier et que je ne comprends pas comment ça peut prendre une semaine pour moi contre 1 jour pour Pierre. Pour me calmer il me dit qu’il va me donner les papiers pour le check out et le reste ! Non mais quel con ! 3 jours que je lui réclame, et soudain il n’a qu’à les imprimer !!! Ça me laisse au moins le temps de me calmer et n’empêche qu’avec ce bon coup de pression, j’ai les papiers à remplir et je suis sure que mon dossier va suivre !
Il saura maintenant qu’il ne faut pas énerver une femme enceinte !

Arusha, ville moderne

Il y a quelques temps, je vous annonçais l’installation d’un feu de circulation. Eh ben il fonctionne! C’est soit rouge, soit vert, soit tout droit, soit on tourne, et pour les piétons, le bonhomme vert a les jambes qui bougent pour faire signe qu’il marche ! Sauf qu’au lieu de réguler la circulation, ça la ralentit ! Le feu est mal réglé et ce matin on a eu 10 minutes de bouchon… Sans compter les voitures qui doublent par la gauche pour aller plus vite, ou les dala-dala qui continuent de n’en faire qu’à leur tête ! Ah les joies de la modernité…

Par contre autre gros progrès qui fonctionne celui-ci : le cinéma ! Samedi nous sommes allés tester cette nouveauté, qui existe depuis juin ou juillet quand même.
Déjà le lieu est sympa, joli, avec un vrai parking, des plantes et une « galerie » marchande avec quelques restaus et boutiques. Rien de bien passionnant mais il y a encore de la place pour en rajouter. A la caisse du cinéma il n’y a pas la queue et on choisit sa place soi-même ! Salle à 5000 shillings ou balcon à 7000. Nous étions à la séance de 17h avec Catherine et Nico pour voir Rush Hour 3, on a même eu des bandes-annonces ! La salle n’est pas très grande mais la qualité de l’image et du son est correcte, on aurait même pu acheter du pop-corn. Un vrai cinéma quoi !
Quant au film, c’est un bon divertissement, à voir en VO pour les passages en français ou avec l’accent.

Ping-pong

Ah vous croyiez que je vous avais oublié hein ? Mais non je suis juste un peu débordée en ce moment mais me revoilà.
On a un nouveau jeu Petit Poisson et nous, ses parents chéris, on fait du ping-pong humain, avec mon ventre comme table bien sur ! Quand Petit Poisson met un coup (au moment généralement où je m’allonge pour dormir…), son papa ou moi repoussons le ventre d’où le coup vient, il retape, on retape, etc. Parfois y’a interférence, tout le monde tape en même temps et c’est un peu comme si on me pinçait le ventre des deux cotés… On arrête de jouer quand j’en ai marre d’être une table de ping-pong, ou quand Petit Poisson décide que ça va bien les parents gagas là maintenant !

Véronique et Davina again !

Petit Poisson a compris le truc, hier soir il nous a remis ça et avec encore plus de pêche !
J’ai d’abord senti un coup et dit à chéri-chéri de mettre sa main… plus rien… en fait Petit Poisson se préparait mentalement et il a ensuite enchaîné mouvement sur mouvement, c’était carrément du délire !
Conclusion de Pierre : « il faut lui faire écouter plus de musique »… c’est une conspiration !
L’avantage que je vois c’est que s’il continue comme ça une fois sorti, il ira faire de la gym et tout un tas de sports avec ses grands-parents pendant que moi je zonerai sur le canapé avec un bouquin. Ca me plait bien tiens.

Véronique et Davina

Dimanche matin j’ai eu le droit à toute l’émission en direct de mon ventre. Enfin au niveau d’un mini bébé ça faisait moins de 10 minutes mais quand même. Pour un dimanche matin 8h45 ça faisait beaucoup de mouvements ! Chéri-chéri en était tout étonné. Quoique je soupçonne Petit Poisson d’avoir pris tous les gènes de son père qui font qu’au lieu de tourner une fois dans le lit, il tourne 15 fois… A moins que ce soit le retour de la carrière rumbesque… (danseur de rumba, je précise pour ceux qui n’auraient pas suivi).
Du coup dimanche aprèm c’est moi qui faisait du sport : badminton et fléchettes. Faut pas rigoler comme ça, à mon niveau C’EST du sport ! J’espère que c’est tombé en plein pendant la grasse mat’ de Petit Poisson, comme ça il comprendra que la grasse mat’ c’est sacré, na !
Je sais je suis deja une mère indigne. Mais j’avais aussi pas mal à éliminer : samedi soir pizza devant le rugby (yessssssssssss !) et dimanche midi super repas chez Jocelyne. Au menu : soupe de courgette froide, poulet et crumble de légumes, verrines diverses et gâteau au chocolat (ça c’est moi qui l’ai fait !)
Encore un week-end bien sympathique, vivement le prochain !

L’astronaute

Finalement je crois que Petit Poisson ne veut plus être boxeur. Il a arrêté l’entraînement, maintenant il fait des loopings dans mon ventre au lieu de taper. T’as bien raison Petit Poisson parce que boxeur ça me faisait un peu peur : tu te serais pris pleins de coups et j’aime déjà pas quand ton père s’en prend, et puis t’aurais pas toujours eu l’air malin avec ton nez cassé et à hurler en interview que tu vas pulvériser la face de cake de ton adversaire… Alors qu’astronaute c’est vrai ça le fait, ton père et moi on est très fier de toi pour ce choix judicieux. Tu vas pouvoir nous ramener des photos de l’espace, ton père va adoooooorer ! Et en interview t’auras forcement des choses passionnantes à raconter, ça va être la classe internationale ! Continue comme ça.

Le pied

Vendredi je suis passée par la case pédicure, et à domicile s’il vous plait ! Enfin chez Hélène, mais tout ça pour dire que le pédicure est venu à nous et pas le contraire. En plus c’était un homme, ce qui est assez rare pour être soulevé. C’est lui qui fait les ongles de Rehema donc je savais que c’était bien et je savais que je voulais la même chose. C'est-à-dire des petits dessins en noir et blanc sur les ongles. Le résultat est super, mes ongles sont rose violet nacré et sur chacun il y a une fleur blanche avec le centre noir. Oui sur chacun, même sur le petit, c’est fou comme le type est précis.
Maintenant il va falloir me croire sur parole que ça rend bien parce que je voulais vous mettre une photo mais je me suis rendue compte qu’un pied, y’a pas à dire, c’est pas photogénique. Même pire, c’est moche. Sans chaussure mon pied est tout petit, limite trollesque. Donc on passe !
Par contre dimanche on a fait un brunch à la maison, et ça je peux vous le montrer ! Y’avait à manger à profusion, même qu’il en reste : du pain complet, des toasts, du beurre, de la confiture, des crêpes, des saucisses, du jambon, de la mortadelle, du fromage, de la salade de fruits et du gâteau au chocolat. Je crois n’avoir rien oublié.
Voici une partie de la débauche de bouffe en photo, bon appétit !

SOS Parents battus

Ca y est, c’est parti, Petit Poisson nous met des coups !!! (et en plus on est content…) Hier, au lit, mon nouveau réflexe c’est de mettre mes mains sur mon ventre au cas où, eh ben j’ai bien fait, une minute après je me prenais un coup dans la main. Je dis à chéri-chéri de mettre sa main, et lui aussi se prend un coup direct. Trooooooooop bien !
J’ai trois explications aux coups de Petit Poisson :
1- « coucou les parents, c’est moi, je suis là. » C’est trop mignon de sa part, il sait qu’on s’inquiète, il nous fait signe.
2- « mais vous allez virer vos mains oui, ça me donne chaud, ça m’empêche de dormir. Zêtes lourds… » Là, on n’est pas sorti de l’auberge, déjà toute une éducation à refaire.
3- « papa, maman, vous aviez raison, je suis décidé, je vais être boxeur ! » Et merde…

La Star Attitude (encore et toujours)

Pour avoir la star attitude, suis à la lettre ce programme d’entraînement.
Vendredi : on commence en douceur avec un café chez Khaled et Hélène, avant de faire des courses (c’est pas très star, mais faut bien se nourrir !). Le soir rugby chez Patrick et Sandra.

Samedi : là, fini de rigoler. Le matin cuisine pour le soir. Je me lance dans un flan courgettes pommes de terre qui m’a l’air bien bon. Vers 11h une copine passe et reste manger, du coup j’improvise un poulet moutarde et riz complet. Sans me vanter c’était une réussite.
L’après-midi, fleurs chez Jocelyne.
Je n’étais pas très inspirée + mal au dos, résultat mon 1er bouquet était moche et Joce l’a refait entièrement, mon 2e bouquet c’est Hélène qui l’a fait et j’ai réussi à en faire un 3e pour Sylvaine à peu près présentable.
Pour le goûter on était gâtées : Jocelyne avait fait des verrines pêche/yaourt et fraise/crème fouettée, et Sandra un cake orange/framboise. Tout ça était délicieux.
Le soir, nous voilà au top de la peoplitude. Nous traversons la rue pour aller chez nos voisins où LA fête du mois est prévue : 140 personnes (enfants compris) sont invitées. Au final maximum 70 personnes sont venues, mais quand même. De la musique, un buffet, des enfants qui courent dans tous les sens, et moi qui ai dansé jusqu'à en avoir mal au dos, mais était chouette.

Dimanche : café chez Khaled et Hélène avec glace, gâteau au chocolat et salade de fruit. Miam miam miam. Et puis partie de barbu (un jeu de cartes) et pour finir retour à la maison avec une pizza.
Après tout ça, on va redémarrer la semaine doucement…

Le samedi à Nairobi

Samedi, c’était la sortie du mois, direction Nairobi pour voir celui que nous attendons tous, le petit poisson a.k.a. Kevin pour les intimes (on peut remercier sa tante Anouchka pour ce maaaaagnifique surnom).
Je vous arrête de suite, on ne sait toujours pas si Petit Poisson est un garçon ou une fille, mais pour plus de commodité on parlera de lui au masculin pour « le bébé ».
Voila pour la mise au point, retour au récit !
Samedi branle-bas de combat à 6h du mat’, Catherine, qui devait faire des examens, arrive pour 7h et hop, en route pour l’aéroport. On laisse la voiture là-bas et on décolle un peu en retard, vers 9h30. 1h plus tard nous sommes à Nairobi et presque 1h après à l’hôpital Aga Khan.
Dans la salle d’attente, à part Pierre et moi, il n’y a que des indiens. Forcément, l’hôpital est financé par l’Inde, les médecins sont indiens, et les indiens sont ceux qui peuvent se payer ce genre de services.
Le gynéco qui nous reçoit, Dr Patel, est un indien dans la cinquantaine, très sympathique, qui m’appelle Marie en roulant le r ou « my dear » ou « sweetie ». Il me pose des tonnes de questions, auxquelles j’essaye de répondre même quand le vocabulaire me manque. Il m’examine : poids, chevilles et mollets (là je ne sais pas pourquoi…), tension, il me palpe le ventre et écoute le cœur de Petit Poisson avec un stéthoscope. 142 bpm ! A fond les ballons. D’après lui tout va bien et il m’envoie à un de ses collègues pour l’écho.
Il faut reprendre le taxi car cet échographe est dans un autre hôpital, le M.P. Shah. L’échographe est bien sur indien. Il est un peu pressé parce qu’il est déjà 12h30 et qu’il m’attendait pour partir mais il sait ce qu’il cherche et il est précis.
Petit Poisson a la tête en bas et les jambes appuyées sur le placenta, mais il a l’air cool ! Il a de grandes jambes, une magnifique colonne vertébrale, un cerveau visiblement en parfait état de marche, et on voit déjà son nez : j’espère juste qu’il n’aura pas mon nez, pauvre enfant ! A la première écho à Bayonne, vu l’activité du bonhomme on pensait qu’il serait danseur de rumba ou nageur professionnel ou champion de natation synchronisée, mais là on a compris, avec ses petits poings le message était clair : il sera boxeur comme son papa (mais encore plus fort vu les milliers de vitamines que le gynéco me fait prendre) ! Une fois qu’on a compris ça, il a déplié la main pour nous faire coucou, c’était bien sympa de sa part.
C’était bref mais (trop super mega) chouette de le voir.
Après re-taxi, embouteillage, tournage en rond pour trouver le restau. Nairobi est vraiment une ville de fous, polluée, sale et grouillante. Heureusement dans le restau japonais, calme absolu. Il était 13h30, on avait tous les crocs et on s’est régalé.
Ce répit fut de courte durée, il a fallu repartir, confier Cath à ses potes, à peine le temps de boire un café pour nous et rebelote direction l’aéroport. Je vous décrirai Nairobi et ses policiers corrompus une autre fois…
A 18h30 nous étions de retour en Tanzanie. Nous avons fait un stop au KIA Lodge pour la nuit, le temps de nous remettre de nos émotions et pour éviter de rouler de nuit. C’était bien, on était sur un petit nuage jusqu'à 2h du mat et le réveil par des moustiques… 2h de lutte et au final : les moustiques 1 – nous 0, on s’est fait dévorer toute la nuit…
Le matin nous étions deux zombies au petit dej’, et la 1ere chose une fois rentrés a été de se recoucher.
Prochain rdv a Nairobi le 3 novembre pour de nouvelles aventures !

Les joies de la technologie

La technologie c’est une super copine de chéri-chéri, moi j’ai plus de mal. C’est pas qu’on s’aime pas, mais on s’ignore mutuellement royalement. Par contre Pierre peut passer une journée entière avec elle, même que ça l’amuse !
Dimanche par exemple, je devrais même dire tout dimanche, il a monté son nouveau PC. Oui notre ordinateur fonctionnait parfaitement normalement, mais apparemment il n’était pas assez puissant. Donc cet été Pierre a acheté une tour, une carte mère, un processeur, une carte graphique, des barrettes mémoires, j’en passe et des meilleurs, et certains éléments en double. Ben oui on sait jamais si ça crame (et ça arrive souvent avec le super fournisseur d’électricité qu’on a ici). Bref, tout ça il fallait bien l’assembler pour que ça donne un super nouvel ordi. Et ben c’est pas si facile, c’est pas livré avec une notice, c’est du « do it yourself » et prie pour que ça fonctionne. Et ô miracle, dimanche soir notre nouvel ordi tout neuf tout beau et le plus puissant d’Arusha fonctionnait. Seul hic, parce qu’il en faut bien un, il n’y a plus de son, plus du tout… Depuis Pierre passe ses soirées à essayer des trucs (quoi, ne me demandez pas), mais rien ne se passe. Du coup la technologie elle s’en prend plein la gueule, et moi je me marre !

Ambiance morose

Ce matin, il pleut on se croirait en Bretagne, sauf que même en Bretagne il fait beau. Le moral des troupes n’est pas à son top, ça sent la fin. Tout le monde ne parle que de partir et les plus chanceux qui ont trouvé du travail ailleurs s’en vont. Personne ne nous retient, ni le tribunal et surtout pas la Tanzanie. Même les expatriés de longue date s’inquiètent de l’ambiance : hier soir Viviane a achevé de plomber un club de lecture déjà en petite forme, en nous racontant qu’elle voyait fleurir des tags « Mugabe » dans le secteur où elle travaille. Elle compte d’ailleurs déménager son atelier avant que ne l’en vire… On n’en est pas au niveau du Zimbabwe mais on reste sur nos gardes.

Pour finir sur une petite note d’humour drôle, une pépite de Jean-Claude Van Damme : « Si tu travailles avec un marteau-piqueur pendant un tremblement de terre, désynchronise-toi, sinon tu travailles pour rien. »

Nuits de Chine

Non ben non, nuit de meeeeeeeeerde oui ! Enfin jusqu’à 6h ça allait, mais à 6h soudain, chéri-chéri et son oreille bionique se sont réveillés au bruit de l’eau qui coulait quelque part. Moi bien sûr des choses comme ça ne m’empêchent pas de dormir, mais chéri-chéri oui. Donc il se lève en sursaut, en me disant que le tank déborde. Il allume la lumière (youpi), va voir, c’était pas ça, il peste, il regarde par la fenêtre, c’est le robinet devant la maison des gardes qui est en train de leur faire une belle piscine… Bien sur dans ces moments-la, les gardes dorment. Donc chéri-chéri sort (en laissant la lumière allumée bien sur, y’a pas de raison que je me rendorme et pas lui), et appelle Saitoti pour qu’il aille fermer le robinet. Je l’ai trouvé bien sympa d’ailleurs, moi j’aurai gueulé un bon coup mais bon j’étais au lit alors je peux rien dire, je gueulerai ce soir (gniark gniark gniark, j’aime bien faire ma méchante avec le personnel parfois). Surtout qu’hier soir on a eu notre « réunion de rentrée » avec les Masais, ça faisait longtemps, limite j’avais oublié. Apres moult « parlementations » j’ai compris qu’ils voulaient un 13e mois ou alors un mois entier de congé payé, comme leur copain Lengai qui bosse en face à Babland, le pays des voisins gentils où c’est le paradis pour le personnel (genre t’as besoin de sous et tu vas pas me les rendre, mais pas de problème, tu veux partir un mois en congés tous les 6 mois, mais c’est cooooool !). Bref j’ai fini par leur dire qu’ici c’était déjà bien cool 10 jours de congés payés tous les mois et qu’ils pouvaient toujours aller taper en face si ça leur convenait pas. Bizarrement ça leur convenait très bien, comme ça Meijo peut partir dimanche pour 10 jours, allez c’est reparti !
Pour en revenir à nos moutons, Saitoti a fini par couper l’eau, Pierre a fini par se recoucher, et là les coqs ont pris le relais… Donc une demi-heure pour se rendormir, suivi du réveil à 7h, ça donne deux Dupont Dupond avec la tête dans le … ce matin et une humeur de Dogue allemand. Le pied quoi !

2h du mat

J'ai des frissons je claque des dents et je monte le son...
ah non c'est pas ça!
2h du mat, je suis "juste" réveillée par la pluie qui tombe à torrent, ma vessie qui fait des siennes, et les chats qui miaulent…
Chats qui doivent sentir les secousses depuis quelques jours d’ailleurs, vu comme ils sont tout bizarres. Entre Stitch qui est amorphe et Lilo hystéro, c’est bonne ambiance ! Stitch passe sont temps à dormir, Lilo à miauler.
De toute façon, tout le monde est stressé à force de se prendre des secousses et de ne pas savoir ce qu’on doit faire. Meilleur exemple ce matin : on arrive à 9h, on croise des gens qui s’en vont, et on trouve tout le monde dans la cour. Apparemment la rumeur dit qu’il va y avoir une secousse à 9h30 (j’imagine que tel ETA avant un attentat, y’a eu un coup de fil anonyme pour prévenir…) et que les UN de Nairobi ont déjà évacué leur bâtiment… On a poireauté une demi-heure pour s’entendre dire que c’était juste une rumeur, et qu’il fallait remonter dans nos bureaux et au pas de course !
Ben au final, ça vient de trembler a nouveau et je vais réellement finir par rentrer chez moi !

C'est comme un tremblement de terre...

Sauf que là c'est pour de vrai! OUIIII! Ici!
Oui messieurs-dames, la terre a bougé et ça commence à bien faire, parce qu'en fait ça dure depuis ce week-end! Samedi aprèm secousse, léger, j'ai rien senti, dimanche léger aussi, mais là j'ai senti. Ca a tremblé aussi dans la nuit, mais la nuit je dors...
Lundi, au bureau, one more time (hit me baby one more time, attention celui qui trouve la référence... il craint!), sauf qu'au bureau je suis au 7e étage et là c'est ambiance secousse (autre grosse référence musicale). Du coup, on a tous pris nos cliques et nos claques, ça tombait bien il était 17h20 et chéri-chéri avait fini de bosser.
Mais aujourd'hui, alors là c'était le pompon, le festival du mouvement sismique : à 17h (à croire que c'est programmé), on a commencé à bien bouger du fessier au 7e, mais quand la cloison qui me sépare de mon voisin s'est mise à cogner sur mon bureau, là on s'est dit : taillot! (si quelqu'un connait l'orthographe exacte de ce mot, je suis preneuse) C'est surtout mon collègue qui a donné le signal du départ, limite hystérique d'ailleurs, bon moi j'étais pas la zénitude incarnée, mais je me controlais quand même nettement mieux que mon autre collègue qui m'a poussée pour sortir. La grande classe... On a même eu le droit à l'alarme et un petit message nous invitant à évacuer les batiments. Ce que tout le monde s'est empressé de faire; le rassemblement au bas du batiment valait le coup d'oeil.
Grace à ça on a encore réussi à partir à l'heure, mais ça va bien là maintenant, la techtonique tu te calmes et t'attends samedi qu'on soit tranquilloute à manger des croissants à Paris pour recommencer.
Je sais, on a une vie palpitante.

Questionnaire

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
Y’a pas de livre à cote de moi, je suis au bureau… Bon si j’ouvre mon placard y’a une brochure sur le tribunal et je vous recopie : « Avant son élection, il a été de 1999 à 2000 Ambassadeur de la république populaire de Chine en Jamaïque…»

2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?
15h30

3) Vérifiez :
15h58, ah c’est mieux !

4) Que portez-vous ?
Des chaussures à talons et des mi-bas (pas épilée dessous ça fait mamie je vous dis pas la classe), un pantalon, un t-shirt à manches longues, un pull, des dessous et des bijoux.

5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Le site du papa de Sigmund, au lieu de bosser oui je sais !

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
Des corbeaux, la fontaine à eau qui se vide, des gens qui parlent dans le couloir.

7) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
Je suis allée manger, un peu trop d’ailleurs ça me reste sur l’estomac, et j’ai fait un tour au craft market (Anne, j’ai tes bols a chips !)

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?
Oui, tout un tas de rêves délirants.

9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Je sais plus, je rigole assez souvent quand même…

10) Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
A ma droite il y a une cloison qui me sépare de mon voisin. Dessus j’y ai punaisé un calendrier du tribunal, la décision de justice qui reconnaît le génocide rwandais, la liste officielle des congés 2007, une photo de guépard découpée dans un magazine et les paroles de I got you babe.

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Une maison en France.

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
Par effraction, avec Jude Law et Juliette Binoche, pas mal, c’est surtout chéri-chéri qui a adoré.

13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Soleil ce matin, je me lève et il pleut ! Si ça c’est pas étrange…

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?
J’ai des crampes aux doigts à force de taper !

15) Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore :
Je suis un mutant (ben quoi, je dis ce que je veux)

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
Joker

17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
Joker (ou Batman ah ah ah que je suis drôle)

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?
Mais j’y vis à l’étranger !! ah ces questionnaires parfois…

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
Ah tu croyais pas que j’existais hein ? ben demi-tour toute ma vieille (je serai vieille), tu vas en enfer !

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
Le temps ! en ce moment c’est n’importe quoi ! y’a plus d’saison ma brave dame.

21) Aimez-vous danser ?
Oui mais à part dans mon salon, les occasions sont limitées !

22) Georges Bush ?
Nicolas Sarkozy ?

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
J’ai pas la télé...

24) Quelles sont les quatre personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
Personne, mais si vous voulez y aller de votre petit commentaire, vous gênez pas !

A la carte

Pour vous faire saliver, je vous donne mon menu du week-end.
Vendredi soir, c’était l’anniversaire de chéri-chéri, nous sommes donc allés fêter ça en amoureux au restau, au Flame Tree. Entrée : soupe à l’oignon gratinée pour moi et samosas au poulet pour Pierre. Plat : deux bons steaks bien cuits avec sauce béarnaise et pommes de terre (purée pour moi, frites pour Pierre). Dessert : aucun, on n’en pouvait plus.

Samedi midi : barbecue à la maison. Apero : cake jambon champignon persil fait par moi-même. Puis dans le désordre : tarte à l’oignon délicieuse faite par Stéphanie, carottes râpées, salade verte, saucisses et filet de bœuf au barbecue et tomates champignons au four (avec ail et huile d’olive). Dessert : gâteau au chocolat fondant fait par Marion et salade banane mangue faite par Wilfrid + champagne !
Samedi soir forcément c’était light : carottes râpées et salade verte !
Dimanche midi : on a finit les restes (donc voir samedi midi !)
Dimanche soir : soupe courgettes pommes de terre kiri curry (recette de base M. Cozette, adaptée par moi-même), et en dessert moelleux au chocolat.
Maintenant on va se calmer en attendant le retour en France samedi matin où on enchaînera avec un peu de chance sur des croissants et pains au chocolat !!

Mon travail me tue !

Ou du moins il essaye. Ma chaise vient de se casser en deux avec moi dessus. Je me suis rattrapée aux branches, enfin au sol plutôt. Ca faisait un moment qu’elle couinait anormalement, peut-être essayait elle de m’avertir et moi je n’ai rien voulu entendre ! Et puis ce matin, un crac auquel je n’ai pas prêté attention. Le résultat est là, ma chaise est morte et je me suis fait mal aux doigts. La prochaine fois, j’écouterai mieux le mobilier…

Un petit air de vacances

Les premiers chanceux sont déjà partis. Vendredi on a fait la tournée des bisous de bonnes vacances : Patrick et Sandra et Khaled et Hélène sont dans l’avion, qui est-ce qui reste ? ben nous… Plus que 11 jours et c’est notre tour.
Samedi matin, mauvaise surprise au réveil : Romuald notre garde était à l’hôpital après s’être brûlé vendredi soir avec une lampe à pétrole. On a essayé d’aller le voir mais les horaires de visites sont stricts. Du coup ce sont Ema et Salom qui l’ont récupéré et ramené a la maison. Il a la cuisse brûlée, c’est pas joli à voir. Sa femme est brûlée aux bras et les enfants n’ont rien.
On a aussi essayé de s’acheter un matelas en vain. Le notre faisant 180x150, on ne trouve aucun matelas autre qu’en mousse pour le remplacer… On n’en peut plus, le notre se creuse, si ça continue on va devoir faire du sur-mesure…
Dimanche c’était plus calme, mais la semaine est repartie sur les chapeaux de roue pour Pierre, alors vraiment, vivement les vacances !

La vie de stars

C’est pas toujours facile, faut tenir le rythme, et pour le moment on est plus proche du zombi que de la star mais bon… Voilà pourquoi :
Vendredi. 19h. Pot de départ de 2 collègues de Pierre. On y a mangé et discuté et appris que l’une d’elle était un « joyeux pinson » (dixit leur chef). Ah ça on sait s’amuser ici !

Samedi. Après-midi. Courses au craft market avec Sandra. On a fait toutes les rangées et quasiment toutes les boutiques : un record ! C’était éprouvant. Il a fallu négocier comme des folles, et passer après des touristes qui achètent tout sans discuter c’est pénible ! Je ne vous dirai pas ce que j’ai acheté, les concernés verront ça cet été !
Soir. Soirée crêpes chez Patrick et Sandra.


Je pense que ça se passe de commentaires...

Dimanche. On était parti pour ne rien faire quand soudain la star attitude nous a rattrapée. Cath et Nico nous ont apporté des pizzas pour le soir. Sympa on était vautrés au jardin, on n’avait rien demandé ! Le repas du soir est arrivé à nous !
Lundi. Boulot. Beurk. Soir. Repas chez Cath et Nico : des tonnes de bouffe comme d’habitude.
Résultat des courses, aujourd’hui on est naze… Vivement ce soir qu’on se couche !

Composition florale

Oui yé soui oune artiste de la fleur ! La fleur est mon amie, elle me parrrrrle !
Bon dès fois elle me parle et je comprends rien, mais samedi chez Jocelyne, pour notre atelier, la fleur m’a soudain parlé très clairement et voilà ! c’est magnifique ! sans me vanter hein ! Après tout c’est Jocelyne, mon maître en matière de bouquets, qui a passé l’après-midi à dire que c’était super ce que j’avais fait. Vous voyez, j’invente pas.
Forcement, après un tel éclat de génie c’est difficile de faire aussi bien, et résultat tout le monde était assez perplexe sur ma deuxième composition. C’est normal, le génie est souvent incompris…

Lilo le retour !

Après son opération mercredi, on s’est un peu inquiétés : mercredi soir elle était prostrée sur son tapis, on a même cru qu’elle ne bougeait plus… Jeudi matin, c’était pas beaucoup plus glorieux, sauf qu’elle ouvrait les yeux. Et hier soir, bingo ! Elle est sortie de sa pièce en miaulant, elle marchait tout à fait normalement, elle a mangé et pris son antibiotique, parfait ! Elle a quand même dormi sur le canapé toute la soirée, mais ce matin elle était à la fenêtre de la salle de bain, comme à son habitude, ce qui veut dire qu’en plus elle saute sans problème !
Son frère a même recommencé à jouer avec elle. C’est même plutôt lui qui m’inquiète : il est complètement débile, se tape des gros délires et des courses dans le salon. On va dire que c’est l’adolescence et que ça va passer !

L’opération de Lilo

Il a bien fallu en passer par là. 5 chatons une fois ça va, mais pas tous les 6 mois…
Ce midi j’ai donc amené Lilo chez la veto pour la faire stériliser.
La mettre dans la boite c’était déjà du sport et une fois dans la voiture elle a essayé de s’échapper de la boite en poussant le couvercle comme une folle. Elle a même réussi à sortir la tête et à s’écorcher le nez !
La veto lui fait la piqûre pour l’anesthésier et me dit « elle a eu ses chatons quand ? elle serait pas pleine encore là ? » argh…
Finalement moins d’une heure plus tard elle me la rend en me précisant que non elle n’était pas pleine, mais sacrement grosse du bide ! super ! Y’a plus qu’a lui faire faire des abdos ou l’amener se faire liposucer au Brésil… Je vote plutôt pour le Brésil !
Madame est maintenant allongée complètement groggy dans une pièce sombre où elle se remet de ses émotions… On verra se soir si elle boude…

Club de lecture

Oui je fais partie d’un très select club de lecture ! Je vous le redis, on est VIP ou on l’est pas !!
Hier soir on s’est donc réunis comme toutes les 6 semaines (ce n’est que la deuxième fois, mais c’est le rythme prévu) au New Arusha, l’hôtel chic du coin. On a parlé de L’Attentat de Yasmina Khadra, l’histoire d’une femme kamikaze en Israël et dont le mari cherche à comprendre les raisons de ce geste.
Le débat a démarré sur les chapeaux de roues : le fanatisme, les guerres, la faim dans le monde (j’abuse un peu mais presque). Tout ça tranquillement installés dans des fauteuils en cuir : elle est pas belle la vie ?
J’ironise mais c’était très intéressant et je sens que le prochain livre sera sujet à autant de débats. A suivre…

Madame Bâ, Erik Orsenna

Je viens de finir ce livre fantastique (hier soir pour être précise), et j’en suis encore toute imprégnée.
Madame Bâ est malienne, son petit-fils est parti en France comme de nombreux jeunes pour tenter sa chance au football et elle veut lui rendre visite. Sa première demande de visa ayant été rejetée, elle écrit directement au président français. Elle remplit alors chaque case du formulaire adéquat par l’histoire s’y rapportant. Elle parle de son pays, de son fleuve, de son mari Peul, de ses enfants, des espérances maliennes envers la France, de son parcours, etc. C’est coloré, vivant, grave et léger à la fois.
On sent qu’Erik Orsenna aime l’Afrique et les femmes africaines, qu’il considère d’ailleurs plus « femme » dans tout ce que cela implique, que nous pauvres Européennes !

Erik Orsenna est lui-même un auteur fascinant, passionné de voyages et de culture. (jetez un œil sur son site : http://www.erik-orsenna.com/ )
Si vous préférez le froid, je vous conseille d’ailleurs Salut au Grand Sud, écrit avec Isabelle Autissier, et qui est le récit de leur voyage en voilier d’Argentine à l’Antarctique.
Il me reste encore à découvrir ses ouvrages sur la langue française.

En parlant de langue, j’en ai profité pour faire mes petites recherches et j’ai découvert que le Soninké, la langue de Madame Bâ, est une langue nigéro-congolaise du sous-groupe mandé (ou mandingue). Les Soninké, comme nous l’apprend Orsenna, ont la « maladie de la boussole », ce sont de grands voyageurs et ils représentent un des groupes le plus importants d’immigrés d’Afrique de l’Ouest en France.
Le Soninké est parlé pas environs 1 million de locuteurs (Mali, Mauritanie, Sénégal, Burkina-Faso, Cote d’Ivoire, Gambie, Guinée Bissau).

Tant que j’y étais j’ai regardé pour le maa (la langue des masaïs), qui est donc d’origine nilotique, et pour le swahili qui est une langue bantoue parlée en première langue par 5 millions de locuteurs à travers toute l’Afrique de l’Est (sous plusieurs formes) et par 30 à 50 millions de personnes en seconde langue ! Ce qui n’est pas rien quand même !!
Allez, c’est tout pour aujourd’hui. Kwa Heri !

Le cadeau de mariage

Voici l’histoire des peignoirs de Cath et Nico, histoire que j’espère ils raconteront à leurs enfants et petits-enfants et petits-petits enfants, voire même que ça deviendra un classique des histoires au coin de la cheminée (oui je sais, j’exagère…).
L’idée de base : deux peignoirs achetés il y a deux semaine et qui devaient être brodés « Wewe na Mimi », Toi et Moi en swahili. C’est Rehema qui s’occupe de ça puisqu’elle connaît les couturières d’Arusha (et parle nettement mieux swahili que nous).
Lundi elle les amène à la couturière, la fête est samedi ça devrait aller.
Mercredi le premier peignoir revient, le noir (il y en avait un noir et un blanc). La broderie est archi-moche, faite à la main et de travers, retour à l’envoyeur.
Jeudi retour du peignoir correctement brodé mais avec deux trous sous la broderie…
Vendredi, Hélène fait réparer les deux trous et récupère le blanc dans l’après-midi. Le soir nous mangeons chez elle et je demande à voir les peignoirs. Erreur numéro 1.
Les peignoirs arrivent, déjà je remarque que le peignoir noir est brodé du mauvais coté : quand on le ferme on ne voit plus la broderie… bref, je passe. Je déplie le peignoir blanc et là, je me rends compte que ce n’est pas du tout mais alors pas du tout le peignoir d’origine, et je le dis. Erreur numéro 2.
On vérifie, on inspecte. Le peignoir qui était à l’origine blanc avec des rayures grises et jaunes est maintenant rayé bleu et rose et vert. Argh. Mais le pire c’est que le bas du peignoir est celui d’origine ! La couturière a recousu le bas mais aussi l’étiquette et en plus de travers !
On est passablement énervés… Rehema est dépitée, elle appelle la couturière, la prévient que demain ça va barder, qu’il va falloir rembourses. En plus elle appelle un ami flic, alors qu’on lui dit, surtout pas la police !
Samedi, Rehema est partie chez la couturière à 9h, à 11h nous sommes chez Hélène et elle n’est toujours pas rentrée… On s’inquiète et on s’impatiente parce qu’il faut qu’on retourne acheter des peignoirs présentables !
11h30, elle appelle, elle est à la banque. 12h et quelques la voilà enfin avec l’argent. Sauf qu’elle nous dit que ça a fini à la police ! Apparemment, elles se sont légèrement bastonnées et l’ami flic est intervenu. La couturière a fini par accepter de payer mais a voulu signer un papier devant les flics. Quelques heures plus tard elle enverra un texto à Rehema pour s’excuser et dire que c’est bon c’est fini…
12h30 on fonce acheter de nouveaux peignoirs (orange et jaune cette fois), pas brodés cette fois mais au moins présentables !!!
Cath et Nico semblent contents de leur cadeau, heureusement !

Week-end de folie

Ah y’a des week-end comme ça où c’est pas facile d’être une star!

Vendredi : courses, billets d’avions payés, chaton numéro 1 donné, tente chez Nico montée, pizza et dvd chez Hélène…
Samedi : rachat en urgence du cadeau de mariage pour Cath et Nico (je vous raconte ça après), pâte a gâteau en urgence, et enfin fête de mariage de Cath et Nico. On a débarqué là-bas à 14h et quelques, on a la star attitude ou on l’a pas !
Tout le gratin d’Arusha était la, que du VIP !On a bien sur honoré nos hôtes de notre présence jusque plus de 18h, après avoir mangé 4h quasiment non-stop…

Dimanche : rebelote. Notre royale présence était requise chez Marion pour son anniversaire. Encore du 14h-18h non stop…

Apres tout ça vous pensez bien que mon estomac a rendu l’âme et ne devrait pas être en état de fonctionner avant un moment.
Oui je sais, notre vie est dure mais que voulez-vous, on peut difficilement dire non à nos fans…

Les chatons, le retour

Et nous revoilà avec 5 chatons sur les bras ! eh oui ! Les deux qui étaient partis chez la voisine sont de retour, leur chienne ne supportait plus de les voir et ça devenait dangereux.
La seule personne qui nous en prend un, c’est notre garde, les autres se sont déballonnés…
Alors voici ma petite annonce :

Donne chatons kro kro mignons, tous choubidoux, gris rayé et 1 noir, qui boivent du lait tous seuls comme des grands, et qui ne crachent pas sur les pâtes…
Frais de livraison offerts ! :D

La grande évasion

Lilo continue a sortir ses chatons les uns après les autres. Hier soir j’en ai rapatrié deux différents qu’elle avait déposé devant la maison à tour de rôle, et ce matin c’était le troisième ! On n’a pas bien compris l’utilité de ces déplacements puisqu’elle ne les sort qu’un par un, les autres restants tranquillement dans leur panier dans leur pièce, et puisqu’elle les laisse seuls…
Peut-être leur apprend-elle à chasser ? En effet hier matin dans leur pièce il y avait une souris ouverte façon cours d’anatomie… c’était assez violent le matin au p’tit dej’ ! C’est quand même la 3e souris qu’elle nous ramène à la maison ! et sans la tête bien entendu…
Merci Lilo !
En tout cas, courir après les chatons, c’est sport !

Deux en moins

Et voila, les deux premiers chatons ont rejoint leur nouvelle famille ce week-end. C’est Jules qui s’en occupera désormais.Il est venu les chercher vendredi et je les ai accompagné dans leur nouvelle maison… en face de la notre ! Les débuts ont été un peu difficile : chienne un peu trop curieuse, nouvelle pièce, apprentissage du lapement, etc. mais je les ai quittés endormis sur Jules et les dernières nouvelles sont plutôt bonnes. Le seul hic c’est toujours la chienne qui ne comprends pas très bien qui sont ces nouveaux envahisseurs… Nouveaux envahisseurs qui semblent maintenant s’appeler Crash et Eddy (à confirmer !).La plus perturbée est évidemment Lilo : elle a passé la journée de samedi à miauler et celle de dimanche à essayer de déplacer les trois chatons restants. Nous avons fini par les mettre dans une nouvelle pièce et pour le moment, ça a l’air de convenir a madame…Je redoute le moment où les trois autres partiront…

La tête dans …

Y’a des matins comme ça…
La nuit a été particulièrement difficile. Couchés pas si tard que ça mais réveillés a 3h du mat’ par les chiens du voisin qui aboient toutes les nuits. Puis re-réveillés quelques heures plus tard par les miaulements d’un chaton (et les cris de rage de chéri-chéri…). Il va falloir mener l’enquête pour voir comment ce scrogneugneu de chaton s’est échappé de sa pièce et a atterrit pile-poil sous notre fenêtre. Heureusement Lilo est intervenue et a récupéré sa progéniture (et l’a certainement ramené par la peau du cou). Et ce matin quand le réveil a sonné, Stitch a enchaîné les miaulements de désespoir jusqu'à ce qu’on lui ouvre… Je vais finir par faire un animalicide…
Heureusement la soirée d’hier était particulièrement sympathique grâce à Cath et Nico (et leurs parents et amis) qui nous ont gavés de fromage ramené de France et de Belgique. Avec en dessert des « pralines » (des chocolats quoi). Du pur bonheur, merci les amis !

Les chatons

Le matin avant de partir, je regarde toujours où sont les chatons.
Ce matin, je regardais partout mais je ne les voyais pas… Puis je lève la tête, et les voila ! Tous les cinq en rangs d’oignons sur le fauteuil, à me regarder avec leurs petits yeux. Trop choubidou !