Une semaine de folie

La vie de parents, ce n'est jamais de tout repos, mais là quand même on fait fort...

Vendredi : Raphaël est enrhumé, son nez coule, il a de la fièvre, surveillance maternelle. Comme la fièvre ne baisse pas, rdv est pris chez le médecin pour le lendemain matin.

Samedi : 9h15 Raphaël est chez le médecin où bien sûr il pète la forme, n'a plus de fièvre, passe son temps à jouer et parler. On repart avec des gouttes pour le nez et des suppos, rien d'affolant.
19h, premier vomi d'une loooooongue série qui va durer toute la nuit. Il vomit des glaires donc on suppose que c'est logique vu son rhume.

Dimanche : après une nuit en pointillée Raphaël est à nouveau fiévreux. On appelle le Samu qui nous envoie au Sami (service d'accueil médical initial). Le médecin de garde diagnostique un début d'otite et nous demande de faire une radio des poumons dès que possible pour vérifier s'il n'y a pas pneumonie. On repart avec des antivomitifs et double dose d'antibios.
19h, après deux antivomitifs Raphaël vomit toujours, antibios y compris. On appelle le Samu qui nous dit d'aller directement aux Urgences de Créteil.
19h30, nous voilà à l'Intercommunal où nous sommes très vite pris en charge. Le médecin diagnostique une grosse otite. Nouvel antivomitif + antibio, on nous envoie en salle d'attente, où on doit lui faire boire du Coca jusqu'à ce qu'on soit sûrs qu'il ne vomisse plus. Bien sûr monsieur n'aime pas le Coca...
La salle d'attente des urgences pédiatriques d'un si grand hôpital est toute petite. On s'entasse entre parents hagards et bouts de choux en plus ou moins bon état : deux bébés qui vomissent, un enfant qui s'est coupé la langue, l'autre qui s'est ouvert le crâne, etc. La fête!
Le temps passe, Raphaël refuse le Coca mais boit de l'eau, la salle d'attente est un lieu où le temps s'est arrêté et où les infirmières ne passent pas. Raphaël s'endort quand on nous décrète qu'il faut qu'il mange une compote... qu'il refuse évidemment... A bout de patience je vais voir le médecin, lui explique qu'il n'a pas vomi son eau, qu'il ne veut pas de sa compote puisqu'il veut dormir. Elle nous laisse repartir avec une dose d'Advil (puisqu'en plus sa fièvre ne baisse pas), une nouvelle ordonnance, et un mot d'excuse pour que Pierre reste à la maison lundi.

Lundi : toujours de la fièvre mais moins forte, et surtout il ne vomit plus. Évidemment c'est loin d'être la grande forme puisqu'il ne mange presque pas (le dernier vrai repas remonte donc à samedi midi...) mais au moins il boit!

Mardi : on progresse très lentement, avec des hauts et des bas. Parfois on croit que c'est gagné puis Raphaël vomit à nouveau, il est tout maigre...

Mercredi : on rappelle les urgences pour savoir ce qu'il faut qu'on fasse de plus : surtout fractionner les repas et à partir du moment où on respecte cette règle et surtout où Raphaël l'accepte, le changement est radical!

Jeudi : Raphaël mange nettement mieux, par contre c'est Pierre qui a une gastro...
Vivement les vacances!!!