lundi 25 juin 2007

Composition florale



Oui yé soui oune artiste de la fleur ! La fleur est mon amie, elle me parrrrrle !
Bon dès fois elle me parle et je comprends rien, mais samedi chez Jocelyne, pour notre atelier, la fleur m’a soudain parlé très clairement et voilà ! c’est magnifique ! sans me vanter hein ! Après tout c’est Jocelyne, mon maître en matière de bouquets, qui a passé l’après-midi à dire que c’était super ce que j’avais fait. Vous voyez, j’invente pas.
Forcement, après un tel éclat de génie c’est difficile de faire aussi bien, et résultat tout le monde était assez perplexe sur ma deuxième composition. C’est normal, le génie est souvent incompris…

vendredi 22 juin 2007

Lilo le retour !

Après son opération mercredi, on s’est un peu inquiétés : mercredi soir elle était prostrée sur son tapis, on a même cru qu’elle ne bougeait plus… Jeudi matin, c’était pas beaucoup plus glorieux, sauf qu’elle ouvrait les yeux. Et hier soir, bingo ! Elle est sortie de sa pièce en miaulant, elle marchait tout à fait normalement, elle a mangé et pris son antibiotique, parfait ! Elle a quand même dormi sur le canapé toute la soirée, mais ce matin elle était à la fenêtre de la salle de bain, comme à son habitude, ce qui veut dire qu’en plus elle saute sans problème !
Son frère a même recommencé à jouer avec elle. C’est même plutôt lui qui m’inquiète : il est complètement débile, se tape des gros délires et des courses dans le salon. On va dire que c’est l’adolescence et que ça va passer !

mercredi 20 juin 2007

L’opération de Lilo

Il a bien fallu en passer par là. 5 chatons une fois ça va, mais pas tous les 6 mois…
Ce midi j’ai donc amené Lilo chez la veto pour la faire stériliser.
La mettre dans la boite c’était déjà du sport et une fois dans la voiture elle a essayé de s’échapper de la boite en poussant le couvercle comme une folle. Elle a même réussi à sortir la tête et à s’écorcher le nez !
La veto lui fait la piqûre pour l’anesthésier et me dit « elle a eu ses chatons quand ? elle serait pas pleine encore là ? » argh…
Finalement moins d’une heure plus tard elle me la rend en me précisant que non elle n’était pas pleine, mais sacrement grosse du bide ! super ! Y’a plus qu’a lui faire faire des abdos ou l’amener se faire liposucer au Brésil… Je vote plutôt pour le Brésil !
Madame est maintenant allongée complètement groggy dans une pièce sombre où elle se remet de ses émotions… On verra se soir si elle boude…

Club de lecture

Oui je fais partie d’un très select club de lecture ! Je vous le redis, on est VIP ou on l’est pas !!
Hier soir on s’est donc réunis comme toutes les 6 semaines (ce n’est que la deuxième fois, mais c’est le rythme prévu) au New Arusha, l’hôtel chic du coin. On a parlé de L’Attentat de Yasmina Khadra, l’histoire d’une femme kamikaze en Israël et dont le mari cherche à comprendre les raisons de ce geste.
Le débat a démarré sur les chapeaux de roues : le fanatisme, les guerres, la faim dans le monde (j’abuse un peu mais presque). Tout ça tranquillement installés dans des fauteuils en cuir : elle est pas belle la vie ?
J’ironise mais c’était très intéressant et je sens que le prochain livre sera sujet à autant de débats. A suivre…

mercredi 13 juin 2007

Madame Bâ, Erik Orsenna

Je viens de finir ce livre fantastique (hier soir pour être précise), et j’en suis encore toute imprégnée.
Madame Bâ est malienne, son petit-fils est parti en France comme de nombreux jeunes pour tenter sa chance au football et elle veut lui rendre visite. Sa première demande de visa ayant été rejetée, elle écrit directement au président français. Elle remplit alors chaque case du formulaire adéquat par l’histoire s’y rapportant. Elle parle de son pays, de son fleuve, de son mari Peul, de ses enfants, des espérances maliennes envers la France, de son parcours, etc. C’est coloré, vivant, grave et léger à la fois.
On sent qu’Erik Orsenna aime l’Afrique et les femmes africaines, qu’il considère d’ailleurs plus « femme » dans tout ce que cela implique, que nous pauvres Européennes !

Erik Orsenna est lui-même un auteur fascinant, passionné de voyages et de culture. (jetez un œil sur son site : http://www.erik-orsenna.com/ )
Si vous préférez le froid, je vous conseille d’ailleurs Salut au Grand Sud, écrit avec Isabelle Autissier, et qui est le récit de leur voyage en voilier d’Argentine à l’Antarctique.
Il me reste encore à découvrir ses ouvrages sur la langue française.

En parlant de langue, j’en ai profité pour faire mes petites recherches et j’ai découvert que le Soninké, la langue de Madame Bâ, est une langue nigéro-congolaise du sous-groupe mandé (ou mandingue). Les Soninké, comme nous l’apprend Orsenna, ont la « maladie de la boussole », ce sont de grands voyageurs et ils représentent un des groupes le plus importants d’immigrés d’Afrique de l’Ouest en France.
Le Soninké est parlé pas environs 1 million de locuteurs (Mali, Mauritanie, Sénégal, Burkina-Faso, Cote d’Ivoire, Gambie, Guinée Bissau).

Tant que j’y étais j’ai regardé pour le maa (la langue des masaïs), qui est donc d’origine nilotique, et pour le swahili qui est une langue bantoue parlée en première langue par 5 millions de locuteurs à travers toute l’Afrique de l’Est (sous plusieurs formes) et par 30 à 50 millions de personnes en seconde langue ! Ce qui n’est pas rien quand même !!
Allez, c’est tout pour aujourd’hui. Kwa Heri !

lundi 11 juin 2007

Le cadeau de mariage

Voici l’histoire des peignoirs de Cath et Nico, histoire que j’espère ils raconteront à leurs enfants et petits-enfants et petits-petits enfants, voire même que ça deviendra un classique des histoires au coin de la cheminée (oui je sais, j’exagère…).
L’idée de base : deux peignoirs achetés il y a deux semaine et qui devaient être brodés « Wewe na Mimi », Toi et Moi en swahili. C’est Rehema qui s’occupe de ça puisqu’elle connaît les couturières d’Arusha (et parle nettement mieux swahili que nous).
Lundi elle les amène à la couturière, la fête est samedi ça devrait aller.
Mercredi le premier peignoir revient, le noir (il y en avait un noir et un blanc). La broderie est archi-moche, faite à la main et de travers, retour à l’envoyeur.
Jeudi retour du peignoir correctement brodé mais avec deux trous sous la broderie…
Vendredi, Hélène fait réparer les deux trous et récupère le blanc dans l’après-midi. Le soir nous mangeons chez elle et je demande à voir les peignoirs. Erreur numéro 1.
Les peignoirs arrivent, déjà je remarque que le peignoir noir est brodé du mauvais coté : quand on le ferme on ne voit plus la broderie… bref, je passe. Je déplie le peignoir blanc et là, je me rends compte que ce n’est pas du tout mais alors pas du tout le peignoir d’origine, et je le dis. Erreur numéro 2.
On vérifie, on inspecte. Le peignoir qui était à l’origine blanc avec des rayures grises et jaunes est maintenant rayé bleu et rose et vert. Argh. Mais le pire c’est que le bas du peignoir est celui d’origine ! La couturière a recousu le bas mais aussi l’étiquette et en plus de travers !
On est passablement énervés… Rehema est dépitée, elle appelle la couturière, la prévient que demain ça va barder, qu’il va falloir rembourses. En plus elle appelle un ami flic, alors qu’on lui dit, surtout pas la police !
Samedi, Rehema est partie chez la couturière à 9h, à 11h nous sommes chez Hélène et elle n’est toujours pas rentrée… On s’inquiète et on s’impatiente parce qu’il faut qu’on retourne acheter des peignoirs présentables !
11h30, elle appelle, elle est à la banque. 12h et quelques la voilà enfin avec l’argent. Sauf qu’elle nous dit que ça a fini à la police ! Apparemment, elles se sont légèrement bastonnées et l’ami flic est intervenu. La couturière a fini par accepter de payer mais a voulu signer un papier devant les flics. Quelques heures plus tard elle enverra un texto à Rehema pour s’excuser et dire que c’est bon c’est fini…
12h30 on fonce acheter de nouveaux peignoirs (orange et jaune cette fois), pas brodés cette fois mais au moins présentables !!!
Cath et Nico semblent contents de leur cadeau, heureusement !

Week-end de folie

Ah y’a des week-end comme ça où c’est pas facile d’être une star!

Vendredi : courses, billets d’avions payés, chaton numéro 1 donné, tente chez Nico montée, pizza et dvd chez Hélène…
Samedi : rachat en urgence du cadeau de mariage pour Cath et Nico (je vous raconte ça après), pâte a gâteau en urgence, et enfin fête de mariage de Cath et Nico. On a débarqué là-bas à 14h et quelques, on a la star attitude ou on l’a pas !
Tout le gratin d’Arusha était la, que du VIP !On a bien sur honoré nos hôtes de notre présence jusque plus de 18h, après avoir mangé 4h quasiment non-stop…

Dimanche : rebelote. Notre royale présence était requise chez Marion pour son anniversaire. Encore du 14h-18h non stop…

Apres tout ça vous pensez bien que mon estomac a rendu l’âme et ne devrait pas être en état de fonctionner avant un moment.
Oui je sais, notre vie est dure mais que voulez-vous, on peut difficilement dire non à nos fans…

jeudi 7 juin 2007

Les chatons, le retour

Et nous revoilà avec 5 chatons sur les bras ! eh oui ! Les deux qui étaient partis chez la voisine sont de retour, leur chienne ne supportait plus de les voir et ça devenait dangereux.
La seule personne qui nous en prend un, c’est notre garde, les autres se sont déballonnés…
Alors voici ma petite annonce :

Donne chatons kro kro mignons, tous choubidoux, gris rayé et 1 noir, qui boivent du lait tous seuls comme des grands, et qui ne crachent pas sur les pâtes…
Frais de livraison offerts ! :D

La grande évasion

Lilo continue a sortir ses chatons les uns après les autres. Hier soir j’en ai rapatrié deux différents qu’elle avait déposé devant la maison à tour de rôle, et ce matin c’était le troisième ! On n’a pas bien compris l’utilité de ces déplacements puisqu’elle ne les sort qu’un par un, les autres restants tranquillement dans leur panier dans leur pièce, et puisqu’elle les laisse seuls…
Peut-être leur apprend-elle à chasser ? En effet hier matin dans leur pièce il y avait une souris ouverte façon cours d’anatomie… c’était assez violent le matin au p’tit dej’ ! C’est quand même la 3e souris qu’elle nous ramène à la maison ! et sans la tête bien entendu…
Merci Lilo !
En tout cas, courir après les chatons, c’est sport !

Deux en moins

Et voila, les deux premiers chatons ont rejoint leur nouvelle famille ce week-end. C’est Jules qui s’en occupera désormais.Il est venu les chercher vendredi et je les ai accompagné dans leur nouvelle maison… en face de la notre ! Les débuts ont été un peu difficile : chienne un peu trop curieuse, nouvelle pièce, apprentissage du lapement, etc. mais je les ai quittés endormis sur Jules et les dernières nouvelles sont plutôt bonnes. Le seul hic c’est toujours la chienne qui ne comprends pas très bien qui sont ces nouveaux envahisseurs… Nouveaux envahisseurs qui semblent maintenant s’appeler Crash et Eddy (à confirmer !).La plus perturbée est évidemment Lilo : elle a passé la journée de samedi à miauler et celle de dimanche à essayer de déplacer les trois chatons restants. Nous avons fini par les mettre dans une nouvelle pièce et pour le moment, ça a l’air de convenir a madame…Je redoute le moment où les trois autres partiront…

La tête dans …

Y’a des matins comme ça…
La nuit a été particulièrement difficile. Couchés pas si tard que ça mais réveillés a 3h du mat’ par les chiens du voisin qui aboient toutes les nuits. Puis re-réveillés quelques heures plus tard par les miaulements d’un chaton (et les cris de rage de chéri-chéri…). Il va falloir mener l’enquête pour voir comment ce scrogneugneu de chaton s’est échappé de sa pièce et a atterrit pile-poil sous notre fenêtre. Heureusement Lilo est intervenue et a récupéré sa progéniture (et l’a certainement ramené par la peau du cou). Et ce matin quand le réveil a sonné, Stitch a enchaîné les miaulements de désespoir jusqu'à ce qu’on lui ouvre… Je vais finir par faire un animalicide…
Heureusement la soirée d’hier était particulièrement sympathique grâce à Cath et Nico (et leurs parents et amis) qui nous ont gavés de fromage ramené de France et de Belgique. Avec en dessert des « pralines » (des chocolats quoi). Du pur bonheur, merci les amis !

mercredi 6 juin 2007

Les chatons

Le matin avant de partir, je regarde toujours où sont les chatons.
Ce matin, je regardais partout mais je ne les voyais pas… Puis je lève la tête, et les voila ! Tous les cinq en rangs d’oignons sur le fauteuil, à me regarder avec leurs petits yeux. Trop choubidou !