Samedi, c’était la sortie du mois, direction Nairobi pour voir celui que nous attendons tous, le petit poisson a.k.a. Kevin pour les intimes (on peut remercier sa tante Anouchka pour ce maaaaagnifique surnom).
Je vous arrête de suite, on ne sait toujours pas si Petit Poisson est un garçon ou une fille, mais pour plus de commodité on parlera de lui au masculin pour « le bébé ».
Voila pour la mise au point, retour au récit !
Samedi branle-bas de combat à 6h du mat’, Catherine, qui devait faire des examens, arrive pour 7h et hop, en route pour l’aéroport. On laisse la voiture là-bas et on décolle un peu en retard, vers 9h30. 1h plus tard nous sommes à Nairobi et presque 1h après à l’hôpital Aga Khan.
Dans la salle d’attente, à part Pierre et moi, il n’y a que des indiens. Forcément, l’hôpital est financé par l’Inde, les médecins sont indiens, et les indiens sont ceux qui peuvent se payer ce genre de services.
Le gynéco qui nous reçoit, Dr Patel, est un indien dans la cinquantaine, très sympathique, qui m’appelle Marie en roulant le r ou « my dear » ou « sweetie ». Il me pose des tonnes de questions, auxquelles j’essaye de répondre même quand le vocabulaire me manque. Il m’examine : poids, chevilles et mollets (là je ne sais pas pourquoi…), tension, il me palpe le ventre et écoute le cœur de Petit Poisson avec un stéthoscope. 142 bpm ! A fond les ballons. D’après lui tout va bien et il m’envoie à un de ses collègues pour l’écho.
Il faut reprendre le taxi car cet échographe est dans un autre hôpital, le M.P. Shah. L’échographe est bien sur indien. Il est un peu pressé parce qu’il est déjà 12h30 et qu’il m’attendait pour partir mais il sait ce qu’il cherche et il est précis.
Petit Poisson a la tête en bas et les jambes appuyées sur le placenta, mais il a l’air cool ! Il a de grandes jambes, une magnifique colonne vertébrale, un cerveau visiblement en parfait état de marche, et on voit déjà son nez : j’espère juste qu’il n’aura pas mon nez, pauvre enfant ! A la première écho à Bayonne, vu l’activité du bonhomme on pensait qu’il serait danseur de rumba ou nageur professionnel ou champion de natation synchronisée, mais là on a compris, avec ses petits poings le message était clair : il sera boxeur comme son papa (mais encore plus fort vu les milliers de vitamines que le gynéco me fait prendre) ! Une fois qu’on a compris ça, il a déplié la main pour nous faire coucou, c’était bien sympa de sa part.
C’était bref mais (trop super mega) chouette de le voir.
Après re-taxi, embouteillage, tournage en rond pour trouver le restau. Nairobi est vraiment une ville de fous, polluée, sale et grouillante. Heureusement dans le restau japonais, calme absolu. Il était 13h30, on avait tous les crocs et on s’est régalé.
Ce répit fut de courte durée, il a fallu repartir, confier Cath à ses potes, à peine le temps de boire un café pour nous et rebelote direction l’aéroport. Je vous décrirai Nairobi et ses policiers corrompus une autre fois…
A 18h30 nous étions de retour en Tanzanie. Nous avons fait un stop au KIA Lodge pour la nuit, le temps de nous remettre de nos émotions et pour éviter de rouler de nuit. C’était bien, on était sur un petit nuage jusqu'à 2h du mat et le réveil par des moustiques… 2h de lutte et au final : les moustiques 1 – nous 0, on s’est fait dévorer toute la nuit…
Le matin nous étions deux zombies au petit dej’, et la 1ere chose une fois rentrés a été de se recoucher.
Prochain rdv a Nairobi le 3 novembre pour de nouvelles aventures !
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4 commentaires:
alors il a regardé tes jambes et chevilles pour voir si tu fais de l'oedeme.
C'est trop cool que petit poisson aille bien et vous aussi!!! alors on a pas droit a une petite photo de sa petite main?
bises a la belle petite famille
pour la photo de sa petite main il va falloir attendre, parce que pour aller plus vite les photos sont parties directement chez Dr Patel, le gyneco donc, pour qu'il verifie que tout va bien, et il me les donnera la prochaine fois qu'on y va.
bisous chez vous
mais pourquoi on l'appelle plus kevin ? il va être perdu à changer sans arrêt !
au contraire, ça l'habitue, parce qu'après faut pas rêver il aura tout un tas de petits surnoms plus ridicules les uns que les autres!
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